Grande fontaine de Saint-Christophe
La grande fontaine de Saint-Christophe est l'exutoire d'un système perte-résurgence situé sur les communes de Saint-Christophe-sur-Roc et de La Chapelle-Bâton, département des Deux-Sèvres.
Coordonnées |
46° 26′ 44″ N, 0° 20′ 49″ O |
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Pays | |
Région française|Région | |
DĂ©partement | |
Localité voisine |
Type | |
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Altitude de l'entrée |
75 m |
Longueur connue |
4 770 m |
PĂ©riode de formation |
Spéléométrie
La dénivellation[N 1] de la cavité est de 40 m de la perte (altitude 115 m) à la résurgence (altitude 75 m) pour un développement[N 2] de 4 770 m[1].
GĂ©ologie
La cavité se développe dans les calcaires du Lias (Sinémurien à Domérien) du Jurassique inférieur.
Explorations spéléologiques
Le , Georges Bouquet et Philippe Poussou franchissent la voûte mouillante de la grande fontaine de Saint-Christophe et découvrent un couloir menant à une bifurcation. Il s'agit du réseau de la Chapelle-Bâton (à gauche 300 m sont explorés) et de celui de Saint-Projet (à droite 600 m sont explorés).
Une semaine plus tard, les mêmes parcourent plus de deux kilomètres dans le réseau de la Chapelle et s'arrêtent sur un effondrement formant barrage.
Le , les mêmes accompagnés de Christian Micheneau franchissent le barrage et son plan d'eau pour s'arrêter devant un siphon. Par ailleurs, environ 600 m de conduits sont explorés dans le réseau de Saint-Projet.
En 1976, les explorations continuent sous l'égide du Comité départemental de spéléologie des Deux-Sèvres. L’ensemble des réseaux de la rivière souterraine de Saint-Christophe est exploré et topographié.
Le , le siphon terminal du réseau de la Chapelle est plongé par Daniel Gérard du Club subaquatique thouarsais sur 76 m, mais sans parvenir à « sortir le siphon » .
Le , Jean-Pierre Stefanato du Spit-club Saint-Maixentais franchit les siphons 1 et 2, mais s'arrĂŞte par manque de fil.
Le , l'affluent amont en rive gauche (Saint-Projet) est plongé par Jean-Pierre Stefanato.
En 2000, à l'occasion de fortes pluies, un trou se forme sur la commune de La Chapelle-Bâton et laisse apparaître des bords rocheux d'un puits.
En 2001, Jean-Louis Moreau, qui a fait converger en 1997 tous les ruisseaux des environs vers une doline en formation, buse l'entrée et atteint la rivière souterraine de Saint-Christophe-sur-Roc à la profondeur de 25 m[2], L'ouverture de cette nouvelle entrée permet d'effectuer une traversée spéléologique de 1900 m de longueur.
Bibliographie
- Comité départemental de spéléologie des Deux-Sèvres (1979) - Sous les Deux-Sèvres. CCDP des Deux-Sèvres édit., Niort, 68 p.
Notes et références
Notes
- En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
- En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
Références
- Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ , p. 160 (ISSN 0249-0544).
- Darne Fabien & Tordjman Patrice (2002) - A travers le karst. Les traversées spéléologiques françaises. Abymes édit., 192 p.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) « Rivière souterraine de Saint-Christophe-sur-Roc », sur CDS79 (consulté le )