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Gran corrida de toros y cucaña

Gran corrida de toros y cucaña est une peinture de tauromachie de Eugenio Lucas Velázquez réalisée en 1860.

Gran corrida de toros y cucaña
Gran corrida de toros y cucaña E.L.Velázquez
Artiste
Date
Type
Huile sur toile
Dimensions (H Ă— L)
148 Ă— 210 cm
No d’inventaire
93-128
Localisation
Musée National des Beaux Arts de La Havane, La Havane (Drapeau de Cuba Cuba)

Contexte

Selon Néstor Luján « Après Goya, Lucas est le plus important peintre de la tauromachie (…). Comme le maître aragonais, il préfère les sujets populaires où il met un mouvement de couleurs comparable à la révolution coloriste d'Eugène Delacroix. Comme le peintre français, Lucas utilise de belles couleurs qui se fondent sous la sûreté du pinceau. Ses œuvres taurines ont une thématique tumultueuse : furie orageuse du peuple, étalage du courage téméraire, masses encanaillées des corridas de village ou des capeas de cauchemar[1] »

Description

C'est une huile sur toile conservée au Musée National des Beaux Arts de La Havane : Museo Nacional de Bellas Artes de La Habana.

Elle décrit une capea de village telle qu'elle se pratiquait avant la règlementation de la tauromachie à pied. Cet exercice très dangereux pour les participants posait problème aux autorités qui les interdirent plusieurs fois sans succès.

Les peintures de tauromachie de Lucas Velázquez

Artiste « maudit Â» Ă  son Ă©poque, Lucas Velázquez a constituĂ© encore longtemps un vĂ©ritable casse-tĂŞte pour les historiens d'art. De son vivant, le musĂ©e du Prado avait acquis deux de ses Ĺ“uvres comme d'authentiques Goya, et il dut les repeindre de mĂ©moire pour montrer qu'il en Ă©tait l'auteur[2].

Souvent confondues avec celles de Goya ou de Diego Vélasquez, ses peintures donnèrent lieu à des expertises à Paris (Théophile Gautier et Eugène Delacroix étaient parmi les experts)[2].

La production de Lucas Velázquez sur le thème de la tauromachie a été abondante. On peut citer notamment : La Tienta, ou le picador sur le champ (1851) et Jeu de la cape dans un village (1861) , qui sont conservées à la Fondation Lázaro Galdiano de Madrid.

La Course de Taureaux (1860) peinte en (1860) est au musée Goya de Castres.

Plus récemment, on lui a attribué Corrida : le quite (collection Oskar Reinhart, Winterthur, Suisse) et la Grande Corrida conservée à la National Gallery of Art de Washington, deux tableaux de dimension approximativement semblables, datant d'environ 1860[3].

Bibliographie

  • Alvaro Martinez-Novillo, Le Peintre et la Tauromachie, Paris, Flammarion,
  • (es) NĂ©stor Luján, Historia del toreo, Barcelone, Ediciones Destino,

Notes et références

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