Gouffre des Hirondelles
Le gouffre des Hirondelles (en espagnol : SĂłtano de las Golondrinas) est l'un des plus grands gouffres au monde s'ouvrant Ă la surface du sol.
Il s'appelle ainsi car c'est un abri naturel pour de nombreuses espèces d'oiseaux et à l'aube, une foule impressionnante de martinets noir et d'apodidés y plonge.
Localisation
Le gouffre des Hirondelles est situé sur le territoire de la commune d'Aquismón, dans l'État de San Luis Potosà au Mexique.
DĂ©couverte
Le gouffre était connu depuis toujours par les Huaxtèques.
La première exploration documentée date du . Elle fut réalisée par T.R. Evans, Charles Borland et Randy Sterns.
Topographie
Le gouffre mesure 333 mètres de hauteur, depuis le point le plus bas de l'entrée jusqu'au fond. Depuis le point le plus élevé de l'entrée, il mesure jusqu'à 376 mètres[1].
La bouche du gouffre, large de 40 à 60 m, s'évase au fur et à mesure pour atteindre 135 mètres de largeur au fond.
Ce gouffre karstique s'est formé le long d'une faille calcaire, lentement érodée par l'infiltration de l'eau.
Ce n'est pas un cénote dans la mesure où aucune nappe d'eau n'occupe le fond de sa méga-doline d'entrée.
Notoriété
Pour le tournage du film Sanctum d'Alister Grierson sorti en 2011, l'équipe de la production s'est servi du gouffre des Hirondelles pour les décors de la grotte d'Esa'ala dans laquelle se déroule l'intrigue du film.
Quelques scènes de Point Break (2015) y ont été tournées, reprenant un saut réalisé en 1993 par Patrick de Gayardon[2].
Notes et références
- [PDF]« Sotano de Las Golondrinas-Mexique 1973 », sur chroniques-souterraines.fr, (consulté le ).
- Patrick De Gayardon Hommage 1re Partie - voir à partir de la dix-neuvième minute https://www.dailymotion.com/video/xgqi7_patrick-de-gayardon-hommage-1ere-pa_sport.
Bibliographie
1) T. Raines, Sotano de las Golondrina, Bull. AMCS, 1968 (2), topographie.
2) Atlas des grandes cavités mondiales, 1986, Paul Courbon et Claude Chabert, p. 62-63, plan
3) Atlas great caves of the world, P. Courbon, Cl. Chabert, P. Bosted, K. Lindsley, ED. Cave books, p. 79-80