Go-Suzaku
Go-Suzaku (後朱雀天皇, Go-Suzaku Tennō, – ) était le soixante-neuvième empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et a régné de 1036 à 1045[1].
Empereur du Japon | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 35 ans) |
Nom dans la langue maternelle |
後朱雀天皇 |
Famille | |
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Conjoints |
Teishi Nobuko Fujiwara (d) Fujiwara no Kishi (d) Fujiwara no Genshi Seishi no Fujiwara (d) |
Enfants |
Généalogie
Avant son avènement au trône du chrysanthème, son nom personnel (son iminia) était Atsunaga-shinnō (敦良親王)[2]. Il était aussi connu comme Atsuyoshi-shinnō.
Son nom posthume lui a été donné en mémoire de celui de l'empereur Suzaku (on peut traduire le préfixe Go-, 後, par « postérieur », ce qui donne donc « Empereur Suzaku postérieur ».)
Il était fils de l'empereur Ichijō et de Fujiwara no Shōshi (ou Akiko), fille de Fujiwara no Michinaga. Il était donc le jeune frère de son prédécesseur l'empereur Go-Ichijō. Il eut plusieurs épouses, parmi lesquelles
- son impératrice kōgō la princesse impériale Sadako (禎子内親王), troisième fille de l'empereur Sanjō,
- son impératrice chūgū la princesse impériale Fujiwara no Motoko (藤原嫄子), fille adoptive de Fujiwara no Yorimichi.
Il eut plusieurs enfants, parmi lesquels les futurs empereurs Go-Reizei et Go-Sanjō.
Impératrices et consorts
- Fujiwara no Kishi (Yoshiko) ; née en 1007 ; fille de Fujiwara no Michinaga et de Minamoto no Rinshi ; entrée au palais en 1021 ; morte en 1025 ; titrée grande impératrice douairiaire posthume en 1045, dont il eut un fils :
- son impératrice kōgō, la Princesse Impériale Teishi (Yoshiko), née en 1013 ; troisième fille de l'empereur Sanjō et de Fujiwara no Kenshi ; entrée au palais en 1027; titrée impératrice chūgū durant le deuxième mois de 1037 et kōgō le mois suivant ; titrée impératrice douairiaire (kōtaigō) en 1052 ; titrée grande impératrice douairière (tai-kōtaigō) en 1068 ; entrée en religion sous le nom de Yomeimon In en 1069 ; morte en 1094 ; dont il eut 3 enfants :
- première fille : Princesse Ryoshi (Nagako), née en 1029 ; vestale d'Ise 1036-1045 ; morte en 1077.
- seconde fille : Princesse Kenshi (Yoshiko), née en 1032 ; vestale de Kamo 1036 – 1045 ; mariée en 1057 à Minamoto no Toshifusa (1035-1121), fils de Minamoto no Morofusa et de Fujiwara no Sonshi.
- second fils : Prince Takahito, né en 1034 (empereur Go-Sanjō)
- son impératrice chūgū, la princesse Gensghi (Motoko), née en 1016 ; fille du prince Atsuyasu et de la princesse Naka no Kimi ; fille adoptive de Fujiwara no Yorimichi ; entrée au palais en 1037 ; titrée impératrice chūgū en 1037 ; morte en couches en 1039 (?); dont il eut 2 enfants :
- Fujiwara no Seishi (Nariko) ; née en 1014, fille de Fujiwara no Norimichi et de Fujuwara Na ; entrée au palais en 1039 ; épouse impériale (nyogo) ; nonne en 1053 ; morte en 1068.
Événements de son règne
- Ère Chōgen 9, le 17e de la 4e mois (1036): En la vingtième année du règne de Go-Ichijō-tennō (後一条天皇20年), l'empereur mourut; et la succession (la senso) a été reçue par Atsunaga-shinnō, qui était le frère cadet de l'ancien empereur Go-Ichijō[3].
- Ère Chōgen 9, le 7e mois (1036): Bientôt ensuite, on dit que l'empereur Go-Suzaku, âgé 28 ans, a accédé au trône (le sokui)[4].
Go-Suzaku mourut en 1045; et il est enterré parmi les « sept tombeaux impériaux » au temple de Ryoan-ji à Kyoto. Le monticule qui commémore l'empereur Go-Suzaku est aujourd'hui appelé « Shu-zan ». L'endroit de l'enterrement de Go-Suzaku aurait été tout à fait humble dans la période après que l'empereur soit mort. Ces tombeaux ont atteint leur état d'aujourd'hui après la restauration des sépulcres impériaux qui ont été commandés par l'empereur Meiji[5].
Kugyō
Le Kugyō (公卿) est un nom collectif pour les hommes les plus respectés du kuge, les fonctionnaires les plus puissants à la cour impérial, les ministres les plus importants en le daijō-kan.
Lors de le règne de Go-Suzaku, il y eut des ministres comme:
- Kampaku, Fujiwara no Yorimichi, 992-1074[6].
- Sadaijin, Fujiwara no Yorimichi[6].
- Udaijin, Fujiwara no Sanesuke, 957-1046[6].
- Nadaijin, Fujiwara no Norimichi, 997-1075[6].
Ères de son règne
Les années du règne de Go-Suzaku sont plus spécifiquement identifiées par plus d'une ère japonais ou nengō[7].
- Ère Chōgen (1028-1037)
- Ère Chōryaku (1037-1040)
- Ère Chōkyū (1040-1044)
- Ère Kantoku (1044-1046)
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emperor Go-Suzaku » (voir la liste des auteurs).
- Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon,' pp. 160-162; Brown, Delmer et al. (1979). Gukanshō, pp. 310-311.
- Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 197; Brown, p. 264. [Jusqu'à l'empereur Jomei, les noms personnels des empereurs (ses iminia) étaient très long et les gens ne les ont pas employés. Le nombre de caractères dans chaque nom a diminué après cet règne.]
- Brown, p. 311; Varley, p. 44.
- Titsingh, p. 160; Varley, p. 44. [Un acte distinct de senso n'est pas reconnu avant le règne de l'empereur Tenji; et tous les sovereigns sauf Jitō, Yōzei, Go-Toba, et Fushimi ont le senso et le sokui la même année jusqu'au règne de Go-Murakami.]
- Moscher, Gouverneur. (1978). Kyoto: A Contemplative Guide, p. 277-278.
- Brown, p. 311.
- Titsingh, p. 160.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Brown, Delmer and Ichiro Ishida, eds. (1979). [ Jien (1221)], Gukanshō; "The Future and the Past: a translation and study of the 'Gukanshō,' an interpretive history of Japan written in 1219" translated from the Japanese and edited by Delmer M. Brown & Ichirō Ishida. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-03460-0)
- (en) Mosher, Gouverneur. (1978). Kyoto: A Contemplative Guide. Tokyo: Charles E. Tuttle. (ISBN 0-8048-1294-2)
- (fr)Titsingh, Isaac. (1834). [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (1652)]. Nipon o daï itsi ran; ou, Annales des empereurs du Japon, tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki; ouvrage re., complété et cor. sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un Aperçu d'histoire mythologique du Japon, par M. J. Klaproth. Paris: [Royal Asiatic Society] Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland.--Deux exemplaires numérisés de ce livre rare ont été maintenant rendus accessibles en ligne : (1) de la bibliothèque de l'université du Michigan, numérisé le 30 janvier 2007 ; et (2) de la bibliothèque de l'université de Stanford, numérisé le 23 juin 2006. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
- (en) Varley, H. Paul, ed. (1980). [ Kitabatake Chikafusa (1359)], Jinnō Shōtōki ("A Chronicle of Gods and Sovereigns: Jinnō Shōtōki of Kitabatake Chikafusa" traduit par H. Paul Varley). New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4)