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Go-Reizei

Go-Reizei (後冷泉天皇, Go-Reizei-tennō, ), est le 70e empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession. Il règne de 1045 à sa mort[1].

Go-Reizei
Fonction
Empereur du Japon
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 42 ans)
Nom dans la langue maternelle
後冷泉天皇
Famille
Père
Mère
Fujiwara no Kishi (d)
Fratrie
Nagako/Ryōshi (d)
Go-Sanjō
Kenshi (d)
Yūshi-naishinnō (d)
Baishi (d)
Masako (d)
Conjoints
Enfant
高階為行 (d)
Autres informations
Personne liée
Daini no Sanmi (nourrice)
Prononciation

Généalogie

Avant son avènement au Trône du chrysanthème, son nom personnel (son iminia) était Chikahito-shinnō (親仁親王)[2].

Chikahito-shinnō était le fils aîné de l'empereur Go-Suzaku. Sa mère était Fujiwara no Kishi (藤原嬉子) ou Naishi-no kami (1007-1025), fille de Fujiwara no Michinaga.

Son nom posthume lui a été donné en mémoire de celui de l'empereur Reizei (on peut traduire le préfixe Go (), par « postérieur », ce qui donne donc « Empereur Reizei postérieur ».)

Impératrices et consorts

Il y eut trois impératrices; mais il n'eut aucun enfant survivant, et c'est donc son demi-frère Go-Sanjō qui lui succéda sur le trône.

  • Fujiwara no Kanshi (Yoshiko), née en 1021 ; fille de Fujiwara no Norimichi et de la fille de Fujiwara no Kinto ; entrée au palais en 1047 ; épouse impériale (nyogo) 1048 ; titrée impératrice (kōgō) en 1068 ; titrée impératrice douairière (kōtaigō) en 1074 ; nonne ; morte en 1102.
  • Fujiwara no Kanshi (Hiroko); née en 1036 ; fille de Fujiwara no Yorimichi et de Fujiwara no Gishi; adoptée par la princesse Takahime, épouse principale de Yorimichi ; épouse impériale (nyogo) ; titrée impératrice (kōgō) en 1051 ; morte en 1121.

Événements de son règne

Chikahito-shinnō fut nommé héritier à l'âge de 13 ans par Go-Suzaku en 1037[3].

  • Ère Kantoku 2, le 16e du 1er mois (1045) : en la neuvième année du règne de Go-Suzaku-tennō (後朱雀天皇9年), l'empereur mourut ; et la succession (senso) a été reçue par Chikahito-shinnō, qui était le fils aîné de l'ancien empereur Go-Suzaku[4].
  • Ère Kantoku 2, le 4e mois (1045) : ensuite, on dit que l'empereur Go-Reizei, âgé 21 ans, a accédé au trône (sokui)[5].
  • Ère Eishō 1, le 1er mois de 1046 L'udaijin Fujiwara no Sanesuke meurt à l'âge de 90 ans. Il était le petit-fils de Saneyori, et avait composé Shōyūki, un journal intime et un ouvrage historique[6].
Le kiri -- des emblèmes décoratifs de la famille de Hosokawa, y compris les empereurs de Hosokawa comme Go-Reizei-tennō, doivent être trouvés au temple de Ryoan-ji.

Go-Reizei mourut en 1068 ; et il est enterré parmi les « sept tombeaux impériaux » au temple de Ryoan-ji à Kyoto. Le monticule qui commémore l'empereur Go-Reizei est aujourd'hui appelé « Shu-zan ». L'endroit de l'enterrement de Go-Reizei aurait été tout à fait humble dans la période après que l'empereur soit mort. Ces tombeaux ont atteint leur état d'aujourd'hui après la restauration des sépulcres impériaux qui avaient été commandés par l'empereur Meiji[7].

Kugyō

Le kugyō (公卿) est un nom collectif pour les hommes les plus respectés du kuge, les fonctionnaires les plus puissants à la cour impériale, les ministres les plus importants en le daijō-kan. Lors du règne de Go-Reizei, il y eut des ministres comme:

Ères de son règne

Les années du règne de Go-Reizei sont plus spécifiquement identifiées par plus d'une ère japonais ou nengō[6].

Notes et références

  1. Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du Japon, pp. 162-166; Brown, Delmer et al. (1979). Gokanshō, pp. 311-314.
  2. Varley, H. Paul. (1980). Jinnō Shōtōki, p. 197; Brown, p. 264. [Jusqu'à l'empereur Jomei, les noms personnels des empereurs (ses iminia) étaient très longs et les gens ne les ont pas employés. Le nombre de caractères dans chaque nom a diminué après cet règne.]
  3. Brown, p. 311.
  4. Brown, p. 311; Varley, p. 44.
  5. Titsingh, p. 162; Varley, p. 44. [Un acte distinct de senso n'est pas reconnu avant le règne de l'empereur Tenji; et tous les souverains sauf Jitō, Yōzei, Go-Toba, et Fushimi ont le senso et le sokui la même année jusqu'au règne de Go-Murakami.]
  6. Titsingh, p. 162.
  7. Moscher, Gouverneur. (1978). Kyoto: A Contemplative Guide, p. 277-278.
  8. Brown, p. 312.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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