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Go, Johnny, Go! (film)

Go, Johnny, Go! est un film musical en noir et blanc de 1959, réalisé par Paul Landres et Piero Vivarelli, mettant en vedette Alan Freed en tant que découvreur de talents à la recherche d'une future star du rock 'n' roll. Les co-vedettes du film sont Jimmy Clanton (en), Sandy Stewart (en) et Chuck Berry[1]. Le film est également sorti sous les titres de Johnny Melody, The Swinging Story et The Swinging Story of Johnny Melody[2].

Go, Johnny, Go!

RĂ©alisation Paul Landres
Piero Vivarelli
Scénario Gary Alexander
Musique Leo Klatzkin
Acteurs principaux

Alan Freed,
Chuck Berry,
Jimmy Clanton,
Sandy Stewart

Sociétés de production Valiant Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film musical
DurĂ©e 75 min
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

L'intrigue du film, assez succincte, est un prétexte pour montrer de nombreux intermèdes musicaux interprétées par de grands noms du rock 'n' roll et du rhythm and blues tels Chuck Berry, Eddie Cochran, Jackie Wilson, Ritchie Valens, The Cadillacs, etc. Le titre du film provient à la fois de la chanson Go, Jimmy, Go de Jimmy Clanton et des paroles « Go, Johnny, Go, Go! » de la chanson Johnny B. Goode de Chuck Berry[2].

Synopsis

Le célèbre disc jokey, découvreur de talents et organisateur de spectacles Alan Freed raconte à Chuck Berry l'histoire de Johnny Melody.

Johnny est un un garçon qui n'a pas connu ses parents et qui a été élevé dans un orphelinat. Il décide de devenir chanteur dans l'espoir d'atteindre la célébrité au plus vite. Il enregistre une démo à ses frais et l'envoie à Alan. Celui-ci, après avoir écouté le morceau, se persuade que le garçon a tout ce qu'il faut pour percer dans le monde du rock 'n' roll. Mais juste au moment où tout semble aller pour le mieux, un incident empêche les deux protagonistes d'entrer en contact. Pendant ce temps, la fête de Noël approche et Johnny, déçu et aigri, va jusqu'à commettre un vol pour offrir un cadeau à sa fiancée…

Fiche technique

Distribution

La légende du jazz Dave Brubeck, non créditée, apparaît en tant que pianiste accompagnant Chuck Berry lorsqu'il chante Little Queenie[3].

Anecdotes du casting

  • Jimmy Clanton est un chanteur impliquĂ© dans la scène musicale de la Nouvelle-OrlĂ©ans, surnommĂ© « Swamp Pop Teenage Idol »[4].
  • Go, Johnny Go! est la seule apparition au cinĂ©ma de Ritchie Valens, dĂ©cĂ©dĂ© peu de temps après le tournage dans un accident d'avion, avec Buddy Holly et The Big Bopper. Le film est sorti après la mort de Valens[5]. C'est sa mère qui est crĂ©ditĂ©e comme auteure de la chanson qu'il interprète dans le film afin qu'elle puisse toucher des droits d'auteurs. Celle-ci a ensuite Ă©tĂ© adaptĂ©e par Led Zeppelin pour leur titre Boogie with Stu'[6].
  • Go, Johnny Go! est la troisième et dernière apparition cinĂ©matographique d'Eddie Cochran[2]. Une deuxième chanson, I Remember, a Ă©tĂ© filmĂ©e mais coupĂ©e au montage.
  • Go, Johnny Go! est le dernier film avec Alan Freed, qui sera impliquĂ© ensuite dans le scandale de la Payola[2].
  • Dans la version italienne (Dai, Johnny, dai!), Adriano Celentano prĂ©sente le film et interprète deux de ses chansons de l'Ă©poque avec son groupe, au dĂ©but et Ă  la fin du film. Le rĂ©alisateur Piero Vivarelli apparaĂ®t Ă©galement dans le rĂ´le du rĂ©alisateur de tĂ©lĂ©vision qui donne des directives au groupe Molleggiato. Le film est distribuĂ© pour la première fois en Italie en 1961.

Chansons

  1. Go, Johnny Go! (Johnny B. Goode) – Chuck Berry
  2. It Takes a Long Time – Jimmy Clanton
  3. Jump Children – The Flamingos
  4. Angel Face – Jimmy Clanton
  5. Don't Be Afraid To Love – Harvey
  6. Mama, Can I Go Out – Jo Ann Campbell
  7. Teenage Heaven – Eddie Cochran
  8. Playmates – Sandy Stewart
  9. My Love Is Strong – Jimmy Clanton
  10. Memphis, Tennessee – Chuck Berry
  11. Jay Walker – The Cadillacs
  12. You Better Know It – Jackie Wilson
  13. Please Mr. Johnson – The Cadillacs
  14. Heavenly Father – Sandy Stewart
  15. Little Queenie – Chuck Berry
  16. Ooh My Head – Ritchie Valens
  17. Ship On A Stormy Sea – Jimmy Clanton

Production

Go, Johnny Go! est filmé en une semaine, sur cinq jours, à partir du lundi au matin, dans les studios de Hal Roach Productions à Culver City en Californie.

RĂ©ception

Le Film Bulletin qualifie le film d'« entrée mineure de rock 'n' roll » et mentionne qu'avec 17 chansons pressées en 75 minutes de film, « il y a peu de temps perdu sur l'intrigue ou le jeu d'acteur ». Le Motion Picture Daily remarque que cinq des dix stars du film sont chacune responsables de la vente d'un million de singles[2].

Notes et références

  1. (en) « Go, Johnny, Go! - Film (1959) », sur SensCritique (consulté le ).
  2. (en) « Go, Johnny, Go! », sur AFI-Catalog (consulté le ).
  3. (en) Matt Medlock, « Go, Johnny Go! review », sur Letterboxd, (consulté le ).
  4. (en) « “Go, Jimmy, Go!” Spotlight on ’50s and ’60s Teen Idol Jimmy Clanton », sur Spotlight Central, (consulté le ).
  5. (en) « Crash kills three rock 'n' roll stars » (dépêche), United Press International,‎ (lire en ligne).
  6. (en) « Boogie With Stu by Led Zeppelin », sur Songfacts (consulté le ).

Liens externes

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