Giuseppe Arconati Visconti
Le marquis Giuseppe Arconati Visconti (né le à Milan et mort le dans la même ville) est un homme politique italien.
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Biographie
Giuseppe Arconati Visconti est le fils du marquis de Lomagne Carlo Arconati Visconti (1752-1816), ancien membre du Conseil général de Milan et de Teresa Trotti-Bentivoglio.
Vie publique
Il fut l'un des collaborateurs de Federico Confalonieri au cours de la création du mouvement constitutionnel et des insurrections du nord de l'Italie. Après l'arrestation de ce dernier le , Giuseppe Arconati Visconti quitta Milan et se réfugia en Belgique, où il arriva le avec sa femme Constance et son fils Carlo qui n'avait pas trois ans.
Il s'établit au château de Gaasbeek qui lui avait été cédé par un oncle[1], Paul Arconati Visconti, mort à Bruxelles le , qui fut brièvement Maire de Bruxelles sous Napoléon. Cette cession lui valut un long procès, qui dura plus de neuf ans, soutenu par l'une des deux filles naturelles[2] de Paul Arconati Visconti : Marie Sophie d'Arc, née à Tilff en 1789, épouse d'André Masson Deneuville ou Masson de Neuville, revendiquait la succession du marquis Arconati Visconti, pour être l'enfant naturelle de celui-ci. Un mémoire en cassation résume bien cette histoire romanesque[3]. C'est pour faire face à cette procédure qu'il demanda et obtint le la nationalité du Royaume uni des Pays-Bas[4].
Avec le soutien de Victor Cousin il entre en contact avec les milieux libéraux francophone comme Claude Fauriel, Sylvain Van de Weyer. Il passe de longues périodes avec son épouse à Berlin dans les années 1830-1839, il donne une éducation allemande à son fils Carlo ou Charles, docteur en philosophie et lettres de l'Université de Heidelberg en 1838, qui meurt jeune le . Son second fils Gianmartino épousera Marie-Louise Peyrat, plus tard surnommée la marquise rouge.
Après l'amnistie accordée à l'occasion de son couronnement comme souverain du Royaume de Lombardie-Vénétie par Ferdinand 1er pour délit d'Etat, il retourne à Milan en 1840, s'établit à Pise puis à Florence (en 1847), et lutte pour l'union de l'Italie. Il participe aux Cinq journées de Milan en 1848 où il accourut dès qu'éclata l'insurrection. En 1850 il a été élu parlement du Royaume de Sardaigne, poste qu'il occupera de la quatrième à la septième législature. Il fut aussi nommé sénateur du Royaume d'Italie le .
Bibliographie
- Les Arconati-Visconti. Châtelains de Gaasbeek. Catalogue de l'exposition du 15 juillet 1967 au 3 septembre 1967. Imprimerie M. Cloet et c°, Bruxelles, 1967, 56 pages.
Notes et références
- Enciclopedia Italiana (1929)
- L'autre fille naturelle de Paul Arconati Visconti était Marie Sophie Cécile d'Aa, née le à Wange (aujourd'hui dans le Brabant flamand mais à l'époque dans la province de Liège) à trois heures du matin à la ferme dit le château de Wanghe. Cette ferme était une propriété de Paul Arconati Visconti. L'acte de naissance du à Wange, nomme la mère de l'enfant : Catherine Hauwaert, native de la commune de Gaesbeek, province de Brabant méridional, et ménagère à gage de Messire xx (sic). Le chirurgien accoucheur qui effectue la déclaration de naissance à l'état civil a présenté l'enfant et lui a donné le nom D'Aa et les prénoms de Marie Sophie Cécile. Le chirurgien-accoucheur donne le nom de l'enfant et le maire ne fait aucune observation à ce sujet ... Catherine Hauwaert est morte au château de Wanghe quelques jours plus tard, le , et l'acte de décès la dit cette fois ménagère à gage de Messire Paul marquis d'Arconati. L'enfant né de Catherine Hauwaert est bien celui de Paul Arconati : dans son testament du 20 août 1818, le marquis a légué une rente à Catherine Hauwaert : pour laditte Catherine Hauwaert ma gouvernante en jouir sa vie durante en usufruit et après elle ses enfants qui seront vivans neuf mois après mon décès...
- Voyez sous le lien
- Robert Van Nuffel, Les Arconati Visconti, 1967, page 9.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative Ă la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (it) Chambre des députés (Italie) - Portail historique, « Giuseppe Arconati Visconti », storia.camera.it (consulté le ).