Accueil🇫🇷Chercher

Gioacchino Pizzi

Gioacchino Pizzi, né le à Rome et mort dans cette même ville le , est un littérateur italien.

Gioacchino Pizzi
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Nivildo Amarinzio
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de

Biographie

Né à Rome en 1716, il fit ses études dans le Collège romain dirigé par les jésuites. Quelques poésies légères qu’il publia dès sa première jeunesse, le firent connaître avantageusement. L’Académie d'Arcadie le reçut dans son soin eu 1751. Il y établit sa réputation poétique par un grand nombre de compositions, où l’on remarquait de l’élégance, de la facilité, et surtout une grande correction, de style. Après la mort de l’abbé Morei, en 1759, il lui succéda dans la place de custode, ou gardien général de l’académie. Sous l’administration de Pizzi, elle acquit un nouveau lustre, et compta parmi ses membres les hommes les plus distingués par leurs talents, et plusieurs princes el souverains de l’Europe. Jusqu’alors l’abbé Pizzi avait joui de la considération générale ; mais elle diminua un peu à l’arrivée à Rome de la fumeuse Corilla Olimpica, dont le véritable nom était Maria Maddalena Morelli. Cette improvisatrice, plus connue par ses galanteries que par ses talents poétiques, attira auprès d’elle tous les beaux-esprits de Rome, et même les gens les plus qualifiés. L’abbé Pizzi se montra parmi ceux qui lui rendirent les premiers leurs hommages, et imagina de faire couronner la nouvelle Sappho au Capitole, honneur si rarement accordé aux génies les plus marquants de l’Italie. Malgré les murmures des personnes sensées, Pizzi l’emporta, et Maria Maddalena Morelli fut ornée de le la couronne décernée à Pétrarque et au Tasse L’enthousiasme de l’abbé Pizzi pour sa protégée excita l’esprit satirique si propre aux habitants d’Italie, et surtout aux Romains. Le tronçon de Pasquino et la statue de Marforio étaient journellement remplis de pamphlets contre Corilla, où l’abbé Pizzi n’était guère épargné. Le départ de Corilla mit un terme à ces plaisanteries, et peu à peu l’abbé Pizzi recouvra l’estime de ses concitoyens. Il mourut le .

Ĺ’uvres

  • Discours sur la poĂ©sie tragique et comique. Rome, 1772 ;
  • Dissertation sur un camĂ©e antique ;
  • La vision de l’Eden, poème en 4 chants, tirĂ© en partie de l’Apocalypse, Rome, 1778. Ce poème est digne d’éloges, soit par la beautĂ© des images, soit par l’harmonie de la versification ;
  • Le Triomphe de la poĂ©sie, imprimĂ© Ă  Parme par Bodoni, 1782, avec un grand luxe typographique, dans la collection qui a pour litres Actes du couronnement solennel de Corilla Olimpica, publiĂ©s par les soins de l’abbĂ© Pizzi.

Annexes

Bibliographie

  • « Gioacchino Pizzi », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.