Gioacchino Pepoli
Le marquis Gioacchino Napoleone Pepoli (né à Bologne le et mort dans la même ville le ), est un député au parlement italien, ministre des Finances d'Émilie-Romagne, et un homme politique du royaume de Sardaigne[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 55 ans) Bologne |
SĂ©pulture | |
Nom de naissance |
Gioacchino Napoleone Pepoli |
Nationalité |
italienne ( - |
Activités | |
Père |
Guido-Taddeo Pepoli (d) |
Mère |
Letizia Murat (d) |
Conjoint |
Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen (à partir de ) |
Enfants |
Distinctions |
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Biographie
Gioacchino Napoleone Pepoli est le fils du marquis Guido Taddeo Pepoli (1789-1852) et de la princesse Letizia Murat (1802-1859), fille de Joachim Murat, roi de Naples et de Caroline Bonaparte.
Il est le petit-fils du roi de Naples Joachim Murat, petit-neveu de l'empereur Napoléon Ier et beau-frère du prince souverain Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen.
Actif dans les soulèvements de 1848, il est commandant de la Guarda Civica à Bologne et s'oppose à l'occupation autrichienne de la ville.
En exil dans le grand-duché de Toscane de 1849 à 1852, il participe ensuite au soulèvement de la légation des Romagnes[2] en 1859, qui aboutit à l'annexion de la région au royaume d'Italie.
À partir de 1860, il est commissaire général de l'Ombrie pendant l'annexion de cette région au nouveau royaume d'Italie. En particulier, Pepoli a joué un rôle important pour la région de Terni, car il a travaillé à la construction de la « Fabbrica d'Armi » en 1875 et à la création dans la ville ombrienne de l'actuel Institut technique industriel[3].
Il est ensuite député de la VIIe à la Xe législature, puis ministre de l'agriculture, de l'industrie et du commerce dans le gouvernement Rattazzi I (le ) et ministre plénipotentiaire à Saint-Pétersbourg (1863-1864) à l'ambassade d'Italie en Russie.
Du au , il est maire de Bologne. Le , il est nommé sénateur du royaume d'Italie. En 1868, Pepoli et sa famille s'installent à Vienne où il a été nommé ambassadeur d'Autriche-Hongrie, avant de mettre fin à sa carrière diplomatique et politique en 1870 et de revenir en Italie.
Ses archives personnelles sont aujourd'hui conservées aux archives d'État de Bologne[4].
Il meurt à Bologne, le , à l'âge de 55 ans et est inhumé au cimetière monumental de la Chartreuse de Bologne[5].
Descendants
Gioacchino Napoleone Pepoli épouse le à Bologne, la princesse Frédérique Wilhelmine Hohenzollern-Sigmaringen (née le et morte le ). Les mariés sont cousins issus de germain[N 1] et ont trois enfants[6] :
- Laetizia Pepoli (Bologne - Forlimpopoli ), Ă©pouse le Antonio, comte Gaddi (1843-1914), dont trois enfants.
- Antonietta Pepoli (Bologne - Forli ), Ă©pouse le Carlo, comte Taveggi (1836-1902), dont deux enfants.
- Luisa Napoleona (Bologne - Forli ), Ă©pouse le Domenico, comte Guarini-Matteucci di Castelfalcino (1848-1905), dont cinq enfants.
Distinctions
DĂ©corations italiennes
- Chevalier de grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Chevalier de grand-croix de l'ordre de la Couronne d'Italie
- Médaille commémorative des campagnes des guerres d'indépendance
Décorations étrangères
- Chevalier de grand-croix de l'ordre de la Rose (empire du Brésil)
- Commandeur avec plaque de l'ordre de l'Étoile noire (royaume du Dahomey)
- Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur (Empire français)
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressources relatives Ă la vie publique :
Notes et références
Notes
- Antoinette Murat, mère de Frédérique, est la cousine germaine de Letizia Murat (1802-1859), fille de Joachim Murat et mère de Joachim Pepoli.
Références
- Annuaire de l'Ă©conomie politique et de la statistique, Volume 18, Guillaumin et cie, , p. 488
- Entité administrative des États pontificaux comprenant Bologne, Ferrare, Ravenne et Forli.
- Voir l'arrêté royal du 10 novembre 1860
- L'inventaire du fonds peut être consulté dans le système d'information de l'Archivio di Stato di Bologna à l'adresse suivante http://www.archiviodistatobologna.it/it/bologna/patrimonio/inventari.
- « Nécrologie », Journal de Bruxelles, no 94,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Bachelin, Louis Paris, État présent de la noblesse française, 1866, Antoine Bachelin, , p. 48