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Ginni Thomas

Ginni Thomas, née Virginia Lamp le à Omaha (Nebraska), est une avocate et une militante conservatrice américaine. Elle est en 2022, selon Le Monde, une figure controversée et l’une des femmes les plus influentes des États-Unis.

Virginia Lamp Thomas
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Virginia Lamp
Surnom
Ginni
Nationalité
Domiciles
Virginie, Fairfax Station (en)
Formation
Creighton University School of Law (en) (jusqu'en )
Westside High School (en)
Université Creighton
Université du Nebraska à Lincoln
Activités
RĂ©dactrice Ă 
Conjoint
Clarence Thomas (depuis )
Autres informations
A travaillé pour
The Daily Caller (depuis )
Liberty Central (en) (-)
The Heritage Foundation (depuis )
Département du Travail des États-Unis (depuis )
Chambre de commerce des États-Unis (-)
Parti politique
Membre de
Personnes liées

Biographie

Ginni Thomas commence sa carrière en travaillant pour le républicain Hal Daub (en) alors qu'il est membre de la Chambre des représentants des États-Unis. Après avoir obtenu son diplôme de la faculté de droit de l'université Creighton, elle travaille pour la Chambre de commerce des États-Unis, puis pour le département du Travail des États-Unis et comme assistante du républicain Dick Armey lorsqu'il est membre de la Chambre des représentants.

Depuis 1987, elle est l'épouse de Clarence Thomas, juge associé de la Cour suprême des États-Unis depuis 1991. Le conflit d'intérêts avec l'activité de son époux est dénoncé[1] - [2] - [3] - [4].

En 2000, elle rejoint la Heritage Foundation, où elle assure la liaison entre le groupe de réflexion conservateur et l'administration de George W. Bush. En 2009, elle fonde Liberty Central (en), une organisation à but non lucratif de défense des intérêts politiques conservateurs associée au mouvement Tea Party. Elle crée Liberty Consulting en 2010[5]. Elle combat la réforme du système de santé de l'Obamacare. Elle rejoint, en 2019, le comité de direction du Council for National Policy, un groupe d’influence de droite dure[6].

Ginni Thomas soutient Donald Trump pendant sa présidence, offrant à l'administration des recommandations sur les personnes à embaucher grâce à son travail avec le groupe conservateur Groundswell, cherchant à introduire ses amis et alliés à des postes-clés[6]. À la suite de la victoire de Joe Biden en 2020, elle exhorte à plusieurs reprises le chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, à prendre des mesures pour renverser le résultat[7] - [8] - [4]. Elle apporte un soutien précoce sur les médias sociaux au rassemblement de Trump qui précède l'attaque de janvier 2021 contre le Capitole des États-Unis, avant que les violences n'aient lieu, et elle s'excuse ensuite d'avoir contribué à un désaccord entre les anciens greffiers de son mari à la Cour suprême concernant cette émeute[9].

Références

  1. « Aux Etats-Unis, Ginni Thomas, embarrassante et puissante épouse d’un juge de la Cour suprême », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en-US) Condé Nast, « Is Ginni Thomas a Threat to the Supreme Court? », sur The New Yorker, (consulté le )
  3. (en-US) « Ginni Thomas apologizes to husband’s Supreme Court clerks after Capitol riot fallout », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) Danny Hakim et Jo Becker, « The Long Crusade of Clarence and Ginni Thomas », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) « What is Ginni Thomas saying now? The evolution of an unusually outspoken Supreme Court spouse », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  6. « Qui est Ginni Thomas, l’ultraconservatrice qui a tenté de faire annuler l’élection de Joe Biden », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Ginni Thomas urged Trump’s chief of staff to overturn election results », sur the Guardian, (consulté le )
  8. « Qui est Ginni Thomas, l’ultraconservatrice qui a tenté de faire annuler l’élection de Joe Biden », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en-US) Adam Liptak, « Ginni Thomas apologizes to her husband’s Supreme Court clerks for discord she says she caused. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
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