Gilbert Bandy de Nalèche
Gilbert-Jacques Bandy de Nalèche, né le à Felletin (Creuse), et mort le dans la même ville, est un général et député français de la Révolution et de l’Empire.
Gilbert-Jacques Bandy de Nalèche | |
Naissance | Felletin (Creuse) |
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Décès | (à 64 ans) Felletin (Creuse) |
Origine | Royaume de France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1791 – 1815 |
Distinctions | Baron de l'Empire Chevalier de la LĂ©gion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Autres fonctions | Député de la Creuse |
Biographie
Fils de Léonard Bandy de Lachaud et de Françoise Barginat (1734-1811)[1], il choisit le métier des armes. Capitaine de grenadiers le puis lieutenant colonel le suivant, il se distingue à la tête du 1er bataillon de volontaires de la Creuse en contribuant largement à la délivrance de Thionville, en , et reçoit le commandement du 20e régiment de chasseurs à cheval.
Affecté à l'armée des Ardennes en 1793, il devient général de brigade à titre provisoire le puis définitivement le . Contraint de rentrer en France à cause de ses nombreuses blessures, il quitte l'armée des Ardennes le suivant et rejoint l'armée de Sambre-et-Meuse, où il sert jusqu'au .
Il accepte alors les fonctions d'inspecteur de la 13e légion de gendarmerie et obtient le grade de chef de division de gendarmerie le .
Hostile au coup d'État du 18 brumaire[2], il vote contre le consulat à vie, ce qui lui vaut d'être réformé.
Resté en disgrâce durant six ans, Napoléon le nomme chef de brigade dans la cavalerie le , gouverneur de Bréda et de Walcheren[3] le puis commandant supérieur des îles de la Zélande en 1814, qu'il reçoit l'ordre de remettre aux troupes néerlandaises. Baron de l'Empire en 1812[3], il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .
Admis à la retraite sous la Première Restauration le et fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le , il est élu pendant les Cent-Jours par l'arrondissement d'Aubusson le à la Chambre des représentants, où il ne prend pas la parole. Il rentre dans ses foyers sous la Seconde Restauration et meurt à l'âge de 64 ans.
Famille
Marié le en l’église Sainte-Croix d’Aubusson à Marie-Victoire Grellet du Montand, morte le à Moutier-Rozeille[1], également appelée Victorine, la sœur de Jean-Baptiste Grellet de Beauregard[4], son fils, Auguste-François-Léonard, né le à Felletin, mort le à Moutier-Rozeille[5] - [6], devient officier puis avocat[7], sous-préfet d'Aubusson le et inspecteur général des établissements de bienfaisance en . Marié à Françoise-Arsène Lepetit-Laforest[8], celui-ci est le père de Louis Bandy de Nalèche.
Sources
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Edgar Bourloton, 1889, tome 1 (de Baillot à Bandy de Nalèche), p. 150.
Notes et références
- Gilbert-Jacques Bandy de Nalèche
- Gérard Gouyet, Paul Busuttil, Daniel Dayen, Michèle Giffault, Creuse, Christine Bonneton, 2007, 319 pages, p. 63 (ISBN 2862534145).
- Alain Chappet, Roger Martin, Alain Pigeard, Le guide Napoléon: 4000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée, Tallandier, 2005, 974 pages, p. 99 (ISBN 284734246X)
- Edna Hindie Lemay, Christine Favre-Lejeune, Yann Fauchois, Alison Patrick, Dictionnaire des constituants: 1789-1791, Universitas, 1991, tome 1, 1022 pages, p. 51.
- Auguste-François-Léonard Bandy de Nalèche
- Château de Nalèche
- Jean El Gammal, Guy Avizou, Pascal Plas, Daniel Dayen, Dictionnaire des parlementaires du Limousin sous la IIIe RĂ©publique: Creuse, PULIM, 2001, tome 1, 188 pages, p. 31 (ISBN 284287174X).
- Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 52, p. 394.
Bibliographie
- Daniel Dayen, « Les carrières des Bandy de Nalèche depuis la Révolution, autres familles creusoises » et « Une famille de notables creusois: les Bandy de Nalèche », Mémoires de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, 1998, tome XLVI, p. XLVIII et 496-507.