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Gertrude Förstel

Gertrud Förstel, orthographiĂ© Foerstel en français, ( – ) est une soprano et professeure de chant allemande. Elle a chantĂ© le solo de soprano de la Symphonie no 4 de Mahler Ă  l'Ă©chelle internationale, et a participĂ© Ă  la crĂ©ation de Tiefland d'Eugen d'Albert et de la Symphonie no 8 de Mahler.

Gertrude Förstel
1902
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Tessiture

Carrière

NĂ©e Ă  Leipzig, elle est la fille d'un membre de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, elle est censĂ©e devenir pianiste, et Ă©tudie le piano au Conservatoire de Leipzig. Elle fait ses dĂ©buts en 1897 Ă  Werdau. Angelo Neumann (de) remarque sa voix, et soutient ses Ă©tudes Ă  Berlin avec Bertha Niklas-Kempner et Ă  Dresde avec Aglaja Orgeni. Elle fait ses dĂ©buts Ă  l'OpĂ©ra d’État de Prague, dirigĂ© par Neumann, le 1er septembre 1900 dans le rĂ´le d'Amina dans La sonnambula de Bellini. Elle y chante l'ouvrage de Nuri Ă  la crĂ©ation de Tiefland le [1].

Le , elle apparaĂ®t comme invitĂ©e Ă  l'OpĂ©ra de la cour impĂ©riale et royale de Vienne dans le rĂ´le de Sulamith dans La Reine de Saba, oĂą elle est ensuite engagĂ©e comme membre de la troupe de 1906 Ă  1912. Elle joue le rĂ´le de Sophie dans Der Rosenkavalier de Richard Strauss, lors de la première Ă   Vienne en 1911[1].

De 1904 à 1912, elle participe plusieurs fois au Festival de Bayreuth, dans des pièces, entre autres[1], telles que L'Oiseau de la forêt dans Siegfried en 1909[2] et 1911 et Woglinde dans L'Anneau du Nibelung en 1911[3] et 1912[4].

En concert, elle participe Ă  la première de la Symphonie no 8 de Mahler Ă  Munich le . Son interprĂ©tation du solo de  soprano dans la  Symphonie no 4 de Mahler Ă  Paris, est considĂ©rĂ©e comme l'une de ses meilleures rĂ©alisations[1].

Après sa retraite de la scène, elle est professeure de chant Ă  l'Ă©cole supĂ©rieure de musique et de danse de Cologne[1], l'une de ses Ă©lèves est Ilse Hollweg[5].

Notes et références

Bibliographie

  • Ludwig Eisenberg : Grand biographisches Lexikon der Deutschen BĂĽhne im XIX. Jahrhundert. Verlag von Paul Liste, Leipzig, 1903, p. 267f.

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