Gerritdina Benders-Letteboer
Gerritdina Benders-Letteboer, née le à Ambt Almelo (devenue Almelo en 1919) et morte le à Amstelveen, était membre de la Résistance néerlandaise, Juste parmi les nations à titre posthume.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 70 ans) Amstelveen |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint | |
Enfant |
Mart Benders (d) |
Distinction |
---|
Biographie
Enfance
Gerritdina Benders-Letteboer est la fille de le Johan Letteboer et de Janna Letteboer (née Eshuis), parents d'une deuxième fille, Johanna Letterboer (1908-1957). Les deux filles grandissent à Almelo[1]. Son nom de famille est orthographié "Letteboer" ou "Letterboer" selon les sources[2] - [3].
Seconde Guerre mondiale
Son époux, Johan Benders, et elle vivent à Amstelveen dans le nord des Pays-Bas et entrent dans la Résistance intérieure dès les premiers jours de l'Occupation du pays par l'Allemagne en . Une des premières lois de l'Occupation sera d'expulser les étudiants juifs du lycée d'Amsterdam, où enseigne Johan[4]. C'est lui qui convainc sa femme de faire de leur maison une cachette pour les Juifs persécutés. Parmi les juifs qui trouvent refuge chez eux se trouvent Rosalie et Katie Wijnberg, deux sœurs qui ont quitté les Indes orientales néerlandaises pour venir étudier aux Pays-Bas et qui se sont retrouvées bloquées en Europe lors de l'invasion allemande. Elles resteront dans la maison des Benders-Lettersboer jusque la fin de la guerre[4]. En 1943, ils cachent Lore Polak, qui survivra à la guerre et émigrera aux États-Unis[5].
La même année, ils sont dénoncés à la Gestapo par un de leurs voisins[6]. La police fait une descente chez eux le et arrêtent tout le monde, les Benders, Lore Polak et Katie Wijnberg. Gerritdina Benders est enceinte de cinq mois à ce moment-là . Lore Polak et Katie Wijnberg sont envoyées à Westerbork[4].
Après-guerre
Après la guerre, Gerritdina Benders-Letterboer reconstruit une nouvelle vie pour ses trois filles et elle, mais aussi pour Lore Polak, qui a découvert que toute sa famille est morte pendant l'Holocauste. Elle vivra avec eux pendant 4 ans avant d'émigrer aux États-Unis[5]. Elle meurt le , à l'âge de 71 ans à Amstelveen, dans le nord des Pays-Bas[7].
Distinctions
- Le , lui est décerné le titre de Juste parmi les nations à titre posthume, en même temps que son défunt époux.
- Une rue à Amstelveen est nommée d'après eux, en hommage à leurs actes de résistance et à leur travail de sauvetage[8].
Références
- (en-US) « Gerritdina Benders », sur geni_family_tree (consulté le ).
- Gerritdina Letterboer sur le site de Yad Vashem
- Gerritdina Letteboer sur le site de Fondation Internationale Raoul Wallenberg.
- « Benders Family », sur db.yadvashem.org (consulté le )
- (en) « Bep Meijer Zion (middle), on her honeymoon in New York, poses on a park bench with her sister, Renee Meijer Beck (left), and a friend, Lore Polak. Renee and Lore, who survived the war in hiding, left Holland for the United States soon after the war's end. - Collections Search - United States Holocaust Memorial Museum », sur collections.ushmm.org (consulté le ).
- (en-US) « Johan Benders », The International Raoul Wallenberg Foundation,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Johanna Liese », sur geni_family_tree (consulté le )
- « Johan Benders Verzetsheld, Amstelveen », sur www.amstelveenweb.com (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gerritdina Benders-Letterboer » (voir la liste des auteurs).