Germanós de Pátras
Germain, évêque de Patras (en grec moderne : Παλαιών Πατρών Γερμανός, dans le monde Georges Gotzias), né le et mort le , est un métropolite de Patras en Grèce[1].
_Patras_-_Friedel_Adam_De_-_1832.jpg.webp)
Métropolite du Vieux Patras (d) | |
---|---|
Membre de la Filikí Etería (d) | |
Membre de l'Assemblée nationale (d) | |
Évêque |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 55 ans) Nauplie |
Nom dans la langue maternelle |
Μητροπολίτης Γερμανός |
Nationalité | |
Formation |
Ecole Patriarcal de Xirokrini (d) |
Activité |
Membre de |
---|

Biographie
Il naquit à Dimitsána, en Arcadie, dans le Péloponnèse.
Il est resté célèbre pour avoir, selon la tradition, béni l'étendard de la liberté au monastère Sainte-Laure (Aghía Lávra) près de Kalávryta, le , donnant ainsi le signal de l'insurrection de la guerre d'indépendance grecque. Le texte complet de son exhortation patriotique aux insurgés est reproduit dans le journal français Le Constitutionnel, le [2].
Après un séjour en Europe de l'ouest, il retourna en Grèce en 1824.
En , il fut nommé président de l'une des deux commissions gouvernementales créées lors de la troisième Assemblée nationale grecque, mais mourut quelques semaines plus tard de maladie à Nauplie.
Sa statue orne l'esplanade de l'université d'Athènes.
Notes et références
- De l'ancienne Patras du Péloponnèse (d'où son nom en grec) par opposition à la nouvelle Patras de Phthiotide, près de Lamía.
- Fac simile du Constitutionnel sur Gallica.
Liens externes
- (el) Parlement grec, Μητρώο Πληρεξουσίων, Γερουσαστών και Βουλευτών. 1822-1935, Athènes, Parlement grec, , 159 p. (lire en ligne) [PDF]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :