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Georges Jacquot (sculpteur)

Georges Jacquot, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle) le [1] et mort à Paris (6e arrondissement) le , est un sculpteur français.

Georges Jacquot
Monument à Stanislas Leszczynski (1831, détail),
Nancy, place Stanislas.
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Période d'activité
Nom de naissance
Georges Justin Jacquot
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Lieux de travail
Distinction
Prix de Rome en gravure de médaille

Biographie

Georges Jacquot suit tout d’abord les cours de son père Jacques Jacquot qui était sculpteur ornemaniste.

Entré à l’école de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1813, il est l’élève du peintre Antoine-Jean Gros et des sculpteurs François Joseph Bosio et Jules Ramey. En 1815, il obtient un troisième prix de Rome en gravure de médaille avec Mort d’Ajax.

Il expose par la première fois au Salon de 1817, année au cours de laquelle il remporte le second prix de Rome de sculpture avec Mort d'Agis, roi de Lacédémone. Il est couronné par le premier grand prix pour son œuvre Caïn maudit, entendant la voix de l'Éternel en 1820.

Il séjourne à la villa Médicis à Rome entre 1820 et 1825[2]. Jacquot est présent au Salon chaque année jusqu’en 1859 ; il y obtient du médaille de seconde classe en 1831 et une mention honorable en 1833.

Il devient professeur de dessin à l’École des beaux-arts de Paris et on compte Pierre Hébert et Adolphe Itasse parmi ses élèves.

Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1857.

Mort à Paris, il y est enterré au cimetière du Père-Lachaise[3]. Georges Jacquot a légué sa fortune à sa ville natale pour servir à la fondation d’un prix de dessin[4].

Une rue de Nancy, de la Grande Rue à la Pépinière, porte son nom depuis 1875[5].

Ĺ’uvres dans les collections publiques

Jeune Nymphe descendant dans l'eau (vers 1824), marbre, Paris, musée du Louvre.
  • Chantilly, musĂ©e CondĂ© : Buste du roi Louis-Philippe, 1834, 110 cm[6].
  • Lisieux, musĂ©e d'Art et d'Histoire : Hussards et sapeurs du gĂ©nie, modèle en plâtre.
  • Nancy, place Stanislas : Monument Ă  Stanislas Leszczynski, 1831. La statue de celui qui fut roi de Pologne, Ă©rigĂ©e au milieu de cette place, est une des Ĺ“uvres les plus connues de Georges Jacquot. CommandĂ©e en , elle est achevĂ©e en et inaugurĂ©e le [7].
  • OrlĂ©ans, parc Louis-Pasteur : L'Homme au Loup, groupe en marbre[8].
  • Paris :
    • abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s[9] :
      • JĂ©sus prĂŞchant sur la montagne, 1829, bas-relief en bronze sur la face avant de la chaire en marbre blanc ;
      • deux anges en bronze ;
      • L’Ancienne Loi, figure voilĂ©e, aux traits sĂ©vères, appuyĂ©e sur les Tables de la Loi ;
      • La Nouvelle Loi, femme gracieuse tenant le livre des Évangiles ;
      • deux statues en bronze de part et d’autre de la chaire.
    • Arc de triomphe de l'Étoile : Hussards et sapeurs du gĂ©nie, 1834, frise d'entablement, façade sud (cĂ´tĂ© avenue KlĂ©ber).
    • École nationale supĂ©rieure des beaux-arts : CaĂŻn maudit, entendant la voix de l'Éternel, statue en plâtre, 1,15 m, premier prix de Rome[10].
    • musĂ©e du Louvre : Jeune Nymphe descendant dans l’eau, vers 1824, marbre, 102 cm, Salon de 1824, cette statue a Ă©tĂ© acquise par le ministère de la Maison du roi en [11].
    • musĂ©e d’Orsay : La Moisson, modèle en plâtre[12].
    • palais du Louvre :
      • La Moisson, 1857, au niveau de la balustrade supĂ©rieure de l’aile Colbert[13] ;
      • TrophĂ©e d’armes et TrophĂ©e et deux figures, 1851, bas-reliefs dans les frontons de la grande galerie orientale de la cour NapolĂ©on[14] ;
      • deux cariatides en façade du deuxième Ă©tage du pavillon Denon[15].
    • place Gaillon, fontaine Gaillon : Jeune Triton chevauchant un dauphin, groupe en marbre dans la vasque supĂ©rieure. Cette Ĺ“uvre a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au Salon de 1828[16].

Élèves

Notes et références

Annexes

Sources

  • Jean-ChrĂ©tien Ferdinand Hoefer, Nouvelle biographie gĂ©nĂ©rale depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu'Ă  nos jours, 1853.
  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays Ă©trangers, 1865 (en ligne).
  • Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877.

Liens externes

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