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Georges Hoog

Georges Hoog, né le à Paris, mort le dans cette même ville, est un journaliste, écrivain et homme politique français, de sensibilité chrétienne de gauche. Il a aussi utilisé les pseudonymes de Sébastien Diebold et Leroy-Debasan[1].

Georges Hoog
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  58 ans)
Nationalité
Activité

Biographie

Entré très jeune au Sillon, sous l'influence de Louis Grandin, il devient à dix-huit ans à peine secrétaire du mouvement puis, deux ans plus tard, du secrétariat de rédaction de la revue qu'il publie, ainsi que de son hebdomadaire. Après 1910, il devient secrétaire de rédaction du journal La Démocratie, qui succède au Sillon[1].

Pendant toute sa vie, Hoog sera très proche de Marc Sangnier[1].

En , il publie une série d'articles contre Charles Maurras et l'Action française. Mobilisé le , il est affecté par le ministre de la Guerre, en 1916, aux services de la propagande française du ministère des Affaires étrangères. Il est secrétaire permanent du Comité catholique de propagande française, pendant la Première Guerre mondiale, par lequel il fait publier, de 1915 à 1919, un périodique mensuel : Lettres à un soldat[1].

Après la guerre, il poursuit ses activités au sein du comité, rebaptisé comité catholique des amitiés françaises. Il devient aussi le rédacteur en chef de La Démocratie[1].

Georges Hoog s'inscrit dans le mouvement de la Ligue de la Jeune République. Il devient son secrétaire général en 1932 en remplacement de Marc Sangnier. Il rejoint en 1935 le Front populaire. Il tente en 1936 de conserver la circonscription de Château-Gontier, détenue par Guy Menant, mais perd contre Jacques Duboys-Fresney[1].

Il est professeur sous le régime de Vichy à l'École supérieure d'organisation professionnelle. L'école est tout d'abord dirigé par Robert Buron, puis en 1941 par Achille Dauphin-Meunier. L'école formait les cadres des Comités d'organisation.

Il est chevalier de l'ordre de Saint Grégoire le Grand (1923) par le Saint Siège, et chevalier de la Légion d'Honneur (1934)[1].

Bibliographie

  • Les Barbares, drame d'idĂ©es sur le matĂ©rialisme contemporain et la philosophie de la jouissance, 32 p., Paris : Bloud et Cie, 1913.
  • Les Sources intellectuelles de l'Action française : un système de paganisme politique, Paris : librairie de la DĂ©mocratie, 1913.
  • Le ClergĂ© de France et la vie politique, notes d'histoire, in-16, Paris : Les Lettres Ă  un soldat, 1919.
  • L'Acier contre la paix, Cahiers de la DĂ©mocratie. Nos 37-38. Juin-. Paris, la Jeune RĂ©publique, in-16, 126 p.
  • L'Acier contre la paix ou l'internationale, Paris, La Jeune rĂ©publique , (sans date). in-16, 75 p., fig.
  • La "Jeune RĂ©publique" et les problèmes actuels : L'État, la Profession, la Paix / par Georges Hoog, Jean Fauconnet, Paul Chanson, Guy Menant et Philippe Serre, dĂ©putĂ©s. Paris, La Jeune RĂ©publique, 1932, 72 p., in-16 (Cahiers de la dĂ©mocratie, nov.-dĂ©c. 1932, no 6-7).
  • Sa MajestĂ© la Presse reine esclave, Paris, La jeune RĂ©publique, coll. « Les Cahiers de la DĂ©mocratie, no 3 », , 78 p., in-8° (ISSN 2418-8670, BNF 32735439, lire en ligne).
  • La CoopĂ©ration de production : Origines et institutions, prĂ©face de Raymond Froideval, Paris : Presses universitaires de France, 1942.
  • La CoopĂ©ration de production : Cours professĂ© Ă  l'École supĂ©rieure d'organisation professionnelle. II. LĂ©gislation et technique, Briat, 1943.
  • Economie privĂ©e. Prix de revient prix de vente, contrĂ´le des rĂ©sultats. Cours professĂ© Ă  l’École supĂ©rieure d'organisation professionnelle. Centre d'information interprofessionnel, 1943.
  • Économie privĂ©e : organisation, financement et exploitation des entreprises : cours professĂ© Ă  l’École supĂ©rieure d'organisation professionnelle, Gabriel Louis Campion, rĂ©digĂ© en partie par Georges Hoog, Paris, Centre d'information interprofessionnel, 1943.
  • Histoire du catholicisme social en France : 1871-1931, 1946.

Notes et références

  1. André Caudron, « Notice : Georges, Sébastien, Guillaume Hoog », sur Le Maitron, (consulté le ).

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