Georges Dubois (résistant)
Georges Dubois, né le au Havre et mort le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), est un officier français, ancien combattant des deux guerres, Compagnon de la Libération.
Georges Dubois | ||
Naissance | Le Havre |
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Décès | (à 75 ans) Nouméa |
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Allégeance | France libre | |
Arme | Armée de terre | |
Grade | Capitaine de réserve | |
Années de service | 1915 – 1945 | |
Commandement | Milice Civique de la France Libre en Nouvelle-Calédonie | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Légion d'honneur Croix de la Libération Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1939-1945 |
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Liste des Compagnons de la Libération | ||
Biographie
Georges Dubois arrive en Nouvelle-Calédonie à l'âge de 4 ans. Il y fait ses études et passe son baccalauréat avant d'être mobilisé en 1915. Gazé en novembre 1918, il est démobilisé en septembre 1919 et rentre en Nouvelle-Calédonie comme officier de réserve avec la Croix de guerre[1].
Il devient ensuite ingénieur géomètre et se marie en 1924[1].
Lorsqu'arrive la Seconde Guerre mondiale, il est de ceux qui refusent l'armistice et se rangent du côté du général de Gaulle. Il s'engage activement dans les événements qui aboutissent au ralliement de la Nouvelle-Calédonie à la France Libre, notamment en favorisant la tenue d'une large manifestation pro-gaulliste le jour où Henri Sautot débarque à Nouméa, le .
Lorsque le gouverneur Sautot instaure par décret la Milice Civique de la France Libre en 1941, Georges Dubois en prend la tête. Il est fait Compagnon de la Libération par décret du 11 février 1942.
À la suite des troubles découlant de l'opposition entre Sautot et l'envoyé du général de Gaulle, l'amiral Thierry d'Argenlieu, le capitaine Dubois s'engage dans les FFL et rejoint la 2e DFL[1].
Georges Dubois rentre en Nouvelle-Calédonie après la guerre et y prend la tête du service topographique jusqu'à sa retraite en 1957.
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du 11 Février 1942[2]
- Croix de guerre 1914-1918
- Médaille de la Résistance française, avec rosette par décret du 31 mars 1947[3]
- Croix du combattant
- Croix du combattant volontaire de la RĂ©sistance
- Commandeur de Ordre de l'Étoile d'Anjouan (Comores)
- Officier de l'ordre de l'Étoile noire (Bénin)
Bibliographie
- Kim Munholland, Rock of Contention : Free French and Americans at War in New Caledonia, 1940 - 1945, New York, Berghahn, 2005.
- François Broche, Le bataillon des guitaristes, l'épopée inconnue des F.F.L. de Tahiti à Bir-Hakeim, 1940-1942, Paris, Fayard, 1970.
- Jean-Marc Regnault et Ismet Kurtovitch, Les ralliements du Pacifique en 1940. Entre légende gaulliste, enjeux stratégiques mondiaux et rivalités Londres/Vichy, Revue d’histoire moderne et contemporaine, 49-4, 2002, p. 71-90.
Références
- Ordre de la Libération
- « Georges DUBOIS », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )