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George Salmon

George Salmon (-) est un mathématicien et théologien irlandais.

George Salmon
George Salmon, Trinity College de Dublin
Fonction
Regius Professor of Divinity (d)
-

Biographie

Jeunesse

Il naît à Cork en Irlande, alors dans le Royaume-Uni, son père Michael Salmon, un marchand de lin, se marie avec Helen Weekes, ils ont quatre enfants, George est leur seul fils.

George commence ses études dans sa ville natale, dans l'école de Mr Porter puis il entre au Trinity College de Dublin en 1833. Il étudie les mathématiques et les classiques, gagne une bourse d'études en 1837 et obtient son diplôme avec les honneurs en mathématiques en 1838.

En 1844 il se marie avec Frances Anne Salvador (morte en 1878), il vit avec sa famille 81 rue Wellington à Dublin pendant 40 ans. Il a quatre fils et deux filles, seul l'aîné et la plus jeune lui survivent, les autres meurent pendant leur enfance ou au début de l'âge adulte.

Professeur d'université

Statue de George Salmon au Trinity College de Dublin

George Salmon travaille au Trinity College. Contemporain de William Rowan Hamilton et James MacCullagh, le suicide de celui-ci est peut-être une des causes de son abandon des mathématiques. Il est aussi prévôt de Trinity et atteint une réputation notable pour sa forte opposition à l'entrée des femmes dans le College bien qu'il finisse par accepter leur entrée au Trinity College. Salmon devient membre de la Royal Society en 1863.

Théologien

Après 1874 son travail en mathématiques se tarit et il se tourne vers la théologie. Il écrit sur la nature de l'Église d'Irlande, le châtiment éternel et l'existence des miracles. Il devient chancelier de la cathédrale Saint-Patrick.

Joueur d'Ă©checs

George Salmon était également joueur d'échecs et disputa des parties contre Daniel Harrwitz (en 1850) et contre Paul Morphy (lors d'une simultanée à l'aveugle en 1858). Il fut le président du club de Dublin de 1890 à 1903[1].

Découverte mathématique

Salmon est un géomètre algébriste, il découvre en collaboration avec Arthur Cayley, qu'il existe 27 lignes droites sur une surface cubique (une surface algébrique de degré 3).

Bibliographie

  • A treatise on conic sections (1848)
  • A treatise on higher plane curves: Intended as a sequel to a treatise on conic sections (1852)
  • Lessons introductory to the modern higher algebra (1859)
  • A treatise on the analytic geometry of three dimensions (1862)
  • The eternity of future punishment (1864)
  • The reign of law (1873)
  • Non-miraculous Christianity (1881)
  • Introduction to the New Testament (1885)
  • The infallibility of the Church (1889)
  • Thoughts on the textual criticism of the New Testament (1897)

Notes et références

Liens externes

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