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Georg Brandes

Georg Morris Cohen Brandes (Copenhague, 1842 - Copenhague, 1927), Ă©galement orthographiĂ© Georges Brandès dans les anciennes traductions en français, est un Ă©crivain et critique littĂ©raire danois. Il fut le vĂ©ritable responsable de ce que l'on a convenu d'appeler la « percĂ©e moderne Â» des lettres scandinaves, c'est-Ă -dire leur irruption au premier plan des lettres europĂ©ennes.

Georg Brandes
Georg Brandes (photographie, 1886)
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Signature
Georg Brandes, esquisse d'un tableau, par Peder Severin Krøyer (1900)

Biographie

Né dans une famille de riches marchands juifs de Copenhague, très ouverts, il fait des études de droit, de littérature et de philosophie. Athée, il revendique les droits de la libre-pensée (il publiera d'ailleurs en 1925, La légende de Jésus, dans le seul but de démontrer que Jésus n’a jamais existé). Fervent admirateur de Friedrich Nietzsche, il donne en 1888 des conférences sur la philosophie de Nietzsche qui contribuent à faire connaître ce philosophe. Il est réputé pour avoir ouvert son pays à la modernité intellectuelle.

Nouvelles littĂ©raires du 24 novembre 1923 : « J’avais quinze ans. Un de mes oncles qui habitait Paris depuis longtemps et Ă©tait devenu un vĂ©ritable Français, vint Ă  Copenhague. Il descendit chez mes parents. Il voulut m’apprendre le français qui fut ainsi la première langue vivante que je m’exerçai Ă  parler et dans laquelle j’eus le bonheur d’arriver assez vite Ă  penser. / Dans le courant de l’annĂ©e 1866, je vins Ă  Paris. [Et] dès mon arrivĂ©e, je nouai des relations presque intimes avec Taine et Renan…

Il fréquentait à Paris le salon littéraire très en vue de Madame Arman de Caillavet. Il meurt à l'âge de 85 ans.

Ĺ’uvres

  • (da) Samlede Skrifter, 1889
  • L'École romantique en France, collection « Les grands courants littĂ©raires au XIXe siècle », ouvrage traduit de la 8e Ă©dition allemande par A. Topin, professeur au collège de Blois, prĂ©cĂ©dĂ© d'une introduction de Victor Basch, professeur Ă  l'universitĂ© de Rennes ; Berlin, H. Barsdorf et Paris, A. Michalon, 1902.
  • Nietzsche. Essai sur le radicalisme philosophique. Traduit de l'allemand par Marie-Pierre Harder. Postface de Claudine Delphis. Paris, L'Arche, 2006. (ISBN 2851816314)
  • Ernest Renan, Elan, 2008, (ISBN 2909027759)
  • avec Edvard Beyer : Henrik Ibsen essais, accompagnĂ©s des Souvenirs d'enfance d'Ibsen, Éd. L'Élan, 1991, (ISBN 2909027066)

Bibliographie

  • RĂ©gis Boyer, « Georg Brandes (1842-1927), « le père de la littĂ©rature comparĂ©e » », Revue de littĂ©rature comparĂ©e, 2/2013 (n° 346), p. 135-144 [lire en ligne]
  • Thomas Mohnike, « Grands courants, grands hommes, grands rĂ©cits. Structures de la gĂ©ographie des nations dans l’œuvre de Georg Brandes », dans Grands courants d’échanges intellectuels : Georg Brandes et la France, l’Allemagne et l’Angleterre, Ă©d. par Annie Bourguignon, Konrad Harrer, et Jørgen Stender Claussen, Bern, MĂĽnchen, Peter Lang, 2010, p. 37-50.
  • Barbro Sylwan, « Sous le seing de Georg Brandes », Confrontations, n° 8, Paris, Aubier, automne 1982, p. 133-151.
  • Eric Eydoux, Histoire de la littĂ©rature norvĂ©gienne, Caen, Presses Universitaires de Caen, 2007

Source

Notes

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