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Geórgios Kondýlis

Geórgios Kondýlis (en grec moderne : Γεώργιος Κονδύλης) est un militaire et homme politique grec né le en Eurytanie et mort le . Il fut surnommé Kéraunos, tonnerre, en grec.

Geórgios Kondýlis
Γεώργιος Κονδύλης
Illustration.
Fonctions
Premier ministre grec

(3 mois et 10 jours)
Prédécesseur Athanasios Eftaxias
Successeur Alexandros Zaimis

(1 mois et 20 jours)
Monarque Georges II
Prédécesseur Panagis Tsaldaris
Successeur Konstantínos Demertzís
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Proussos (en), Évrytanie (Royaume de Grèce)
Date de décès
Lieu de décès Athènes (Royaume de Grèce)
Nationalité Grecque
Parti politique Parti Démocratique national
Profession Militaire
Religion Christianisme orthodoxe (Église de Grèce)

Geórgios Kondýlis
Premiers ministres grecs

Carrière militaire

Kondylis est né à Proussos (en), en Evrytanie. Il s'engage dans l'armée en 1896 et combat avec le corps expéditionnaire grec en Crète. Il prend part aux luttes pour la Macédoine (1904-1908), et obtient le rang de capitaine lors des Guerres balkaniques. Il soutient le Mouvement de défense nationale d'Elefthérios Venizélos au cours de la Première Guerre mondiale, et s'oppose au retour du roi Constantin Ier de Grèce en 1920. Il part alors pour Thessalonique avec d'autres officiers vénizélistes pour organiser la « Défense démocratique » (Δημοκρατική Άμυνα). Il revient en Grèce en 1922 avec le grade de général, et prend sa retraite militaire en 1923 pour se consacrer à la politique

Carrière politique

Il est élu député au Parlement hellénique et fonde le Parti Démocratique national. Le , il renverse la dictature de Theódoros Pángalos lors d'un coup d'État et forme un gouvernement et appelle à des élections en novembre. Son parti n'y prend cependant pas part.

Lors des élections d'août 1928, son parti obtient neuf sièges au parlement. En 1933, Kondylis est nommé ministre des Armées.

Lorsque le , les chefs des forces armées renversent le gouvernement de Panagis Tsaldaris, l'ancien républicain Kondylis se déclare régent, et abolit la République. La Grèce connaît alors un régime dictatorial et de terreur : les républicains sont pourchassés. Il organise un plébiscite le sur la Restauration de la monarchie, avec un résultat frauduleux de 97 % en faveur de cette Restauration[1]. Après le retour du roi Georges II le , il se dispute avec celui-ci et démissionne. Aux élections du , il s'allie à Ioánnis Rállis et s'arrange pour avoir quinze députés élus. Il meurt peu de temps après, le à Athènes d'une crise cardiaque.

Références

  1. Σέφης Αναστασάκος, Ο Πλαστήρας και η εποχή του, τόμος Γ', Εκδόσεις Επικαιρότητα, Αθήνα 2007, σελ. 88.

Liens externes

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