Gare de L'HĂ´pital-Puits-Neuf
La gare de L'Hôpital-Puits-Neuf est une gare ferroviaire française, fermée et détruite, de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck située sur le territoire de la commune de L'Hôpital, dans le département de Moselle, en région Grand Est.
L'HĂ´pital-Puits-Neuf | |
Localisation | |
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Pays | France |
commune | L'HĂ´pital |
Coordonnées géographiques | 49° 09�nbsp;10�nbsp;nord, 6° 43�nbsp;43�nbsp;est |
Gestion et exploitation | |
Services | fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Haguenau Ă Hargarten - Falck |
Altitude | 244 m |
Historique | |
Mise en service | |
Situation ferroviaire
Établie à 244 mètres d'altitude, la gare fermée de l'Hôpital-Puits-Neuf (PN 112) était située au point kilométrique (PK) 114,642 de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck, entre les gares fermées de L'Hôpital (Moselle) et de Carling[1].
Histoire
Point d'arrêt réservé aux ouvriers
La Compagnie des chemins de fer de l'Est, met en service, le , le tronçon de Béning à Carling. La ligne à voie unique n'est ouverte qu'au service des marchandises., elle dessert les centres d'extractions du bassin houiller, notamment Merlebach, Freyming, L'Hôpital et Carling[2].
En 1871, la ligne entre dans le réseau de la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870 (et le traité de Francfort qui s'ensuivit). Le , Barth (conseiller général) fait une demande, à l'administration des chemins de fer, pour qu'en complément du trafic marchandises, la ligne soit ouverte à celui des voyageurs avec la mise en place d'un train spécifique[3].
Halte ouverte Ă tous
Le , la Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine (EL) annonce qu'à la date du l'arrêt, jusqu'alors réservé uniquement à des trains spéciaux pour les ouvriers, devient une halte voyageurs ordinaire de la ligne, gérée par l'exploitant. Elle sera ouverte aux personnes et marchandises, et elle disposera d'une desserte quotidienne réalisée par l'arrêt de plusieurs trains[4]. Installée près du nouveau puits P6, elle est dénommée Neuschacht, qui peut être traduit par « nouveau puits ou encore puits neuf ». C'est un aiguilleur de Carling, M. Treib, qui en devient le premier responsable[5].
Le 28, de ce même mois, il est constaté que de nombreux voyageurs l'utilisent quotidiennement car elle est pour eux nettement plus proche que la gare. La halte figure maintenant dans les indicateurs de chemin de fer[6].
La « gare de L'Hôpital-Puits-Neuf » reçoit un prix de 50 francs gagné au « concours de la gare fleurie (année 1938 » dont les résultats ont été exceptionnellement retardés pour les gares de l'ancien réseau de l'Alsace et de Lorraine[7].
Patrimoine ferroviaire
En 2019, il n'y a plus de traces de l'ancienne halte sur le site« L'Hôpital Station », sur https://remonterletemps.ign.fr/, (consulté le ).
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [159/2] Sarreguemines - Hargarten-Falck », p. 74.
- François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X, BNF 39191508), « 9.7. Carling-Béning Merlebach : », p. 64.
- Grill 2004, p. 16.
- Grill 2004, p. 297.
- Grill 2004, p. 140.
- Grill 2004, p. 413.
- « Concours de la gare fleurie. Année 1938 », La Revue du Touring-club de France,�/span> , p. 145 (lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
- Lucien Grill, La vie Ă L'HĂ´pital en Lorraine de 1871 Ă 1918, L'HĂ´pital (Moselle), Cercle d'histoire de L'HĂ´pital et Carling, , 536 p. (BNF 39909204, lire en ligne).