Gare de Bordeaux-Bastide
La gare de Bordeaux-Bastide, anciennement gare de Bastide-Orléans, a été inaugurée le [1] pour accueillir le chemin de fer Paris-Bordeaux[2].
Bordeaux-Bastide | |
L'ancienne gare d'Orléans à Bordeaux-Bastide. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Bordeaux |
Quartier | Quartier de la Bastide |
Adresse | Quai des Queyries |
Coordonnées géographiques | 44° 50′ 30″ nord, 0° 33′ 43″ ouest |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | Privé pour le BV, SNCF pour le reste |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87581017 |
Site Internet | La gare de Bordeaux-Bastide, sur le site de la SNCF |
Services | Fret SNCF |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Lormont Ă Bordeaux-Bastide |
Historique | |
Mise en service | 1852 |
Fermeture | 1951 |
Architecte | M. Darru |
Protection | Inscrit MH (1984) |
Le bâtiment, situé quai des Queyries dans le quartier de la Bastide accueille aujourd'hui un complexe de salles de cinéma et des restaurants.
Situation ferroviaire
Cette gare est située au point kilométrique 581,7 de la ligne de Lormont à Bordeaux-Bastide déclassée dans sa partie terminale. Son altitude est de 6 m.
Histoire
La gare Bordeaux-Bastide, édifiée en 1852, est l'une des plus anciennes gares de France. Le , elle accueillit ses premiers trains en direction d'Angoulême. Les premiers trains en provenance de Paris arrivèrent en juillet 1853[3].
En 1859, une halle marchandise est construite, ainsi que la Halle des Magasins Généraux de Bordeaux, premier embranchement privé de la Bastide[3].
Le , le pont sur la Garonne surnommé passerelle Eiffel a permis la liaison ferroviaire entre ce réseau et celui de la compagnie du Midi, propriétaire de la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville. Dès 1861, elle se retrouve ainsi amputée d'une partie de son trafic passager au profit de la gare Saint-Jean.
Elle accueillera un trafic passagers d'intérêt local jusqu'en 1951[3] pour se retrouver complètement abandonnée en 1990.
Architecture
Son architecture en prolongement du néo-classicisme bordelais, a été conçue par M. Darru, architecte de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et l’ingénieur Pépin-le-Haleur. Elle présente un plan en U, typique d'une gare tête de ligne, constitué d'un corps central et de deux ailes en retour.
La façade sur la Garonne présente deux pavillons d’angle. Elle est percée d’une demi-rosace pour éclairer le hall des voyageurs protégé par une halle métallique sur une longueur de 90 m. Cette halle s'est effondrée en 1950. De même la statue monumentale de cette façade a disparu[4]. Les façades et toitures de la gare, les salles d'attente de l'aile nord avec leur décor, les façades et toitures de l'ancienne remise des voitures et du bureau des douanes font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].
Démantèlement
Le bâtiment des voyageurs n'est plus desservi par aucune voie ; il est aujourd'hui la propriété de Bordeaux Métropole. Les infrastructures ferroviaires ont été reportées 450 m en arrière, où un service marchandises[5] a été maintenu jusqu'au XXIe siècle. La destruction de la gare marchandise a commencé le .
Notes et références
- Revue : La vie du rail, n° 1377, page 5.
- Structurae, Ancienne gare Bordeaux-Bastide.
- La gare d'Orléans
- Notice no PA00083186, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site Fret SNCF : la gare de Bordeaux-Bastide.
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Pélissier, « Le rôle des voies ferrées dans le paysage de Bordeaux-Bastide », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 21, no 4,‎ , p. 221-233 (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :