Accueil🇫🇷Chercher

Gallois de Regard

Gallois (de) Regard ((it). Galeazzo Gegald/Regardus), né en 1512 à Clermont et mort en 1582 à Annecy dans le duché de Savoie, est un prélat savoyard du XVIe siècle, qui a fait une partie de sa carrière à Rome avant d'être désigné évêque de Bagnorea (Bagnoregio), en Italie.

Gallois de Regard
Biographie
Naissance
Décès

Annecy (d)
Activité

Biographie

Gallois (de) Regard (Galois Regardi[1]) naît en 1512 à Clermont, en Genevois. Il est le fils d'un notaire à Clermont-en-Genevois[2].

Il devient chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Genève[1]. Il part à Rome où il devient camérier du pape Paul IV[3]. Il est pourvu en commende de l'abbaye d'Entremont (1560-1582)[4], des prieurés de Saint-Victor et de Saint-Jean de Genève[3], ainsi que de Lovagny[1]. Il est nommé évêque de Bagnoréa (Bagnoregio, Bagneray) dans le royaume de Naples, de 1563 à 1568[1] - [3] - [5]. Il abandonne sa charge en octobre 1568 et revient vivre en Genevois[1].

  • Blason aux armes du prĂ©lat.
    Blason aux armes du prélat.
  • Cour intĂ©rieure et galeries du château de Clermont.
    Cour intérieure et galeries du château de Clermont.
  • Portail dĂ©corĂ© et balcon du château de Clermont.
    Portail décoré et balcon du château de Clermont.
  • HĂ´tel Bagnorea (en pierre blanche), n°18 de la rue Sainte-Claire d'Annecy
    Hôtel Bagnorea (en pierre blanche), n°18 de la rue Sainte-Claire d'Annecy

Au faîte de sa puissance, il achète les seigneuries de Vars, Morgenex, Desingy, Chanex[1] - [3], etc. Anobli, il fait bâtir vers 1570 à Annecy un hôtel particulier, l'Hôtel Bagnorea[2], puis un château de plaisance, dans son village de naissance, à Clermont en 1582[5] - [6]. Avec l'édification du château de Clermont, l'architecture moderne italienne s'implante dans le duché de Savoie[6].

Ami de la famille de Sales[7], le , il confère la tonsure, dans l'église Saint-Étienne de Clermont, au futur saint François de Sales, âgé de douze ans[8] - [9].

Gallois de Regard meurt à Annecy, le [1] - [3]. Son corps est inhumé dans l'église de Clermont, selon son testament du et tout comme une partie de ses ancêtres[1].

Notes et références

  1. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506 p. (lire en ligne), p. 177.
  2. Paul Guichonnet (sous la direction), Histoire d'Annecy, vol. 21, Éditions Privat, coll. « Pays et villes de France » (réimpr. 2000) (1re éd. 1987), 336 p. (ISBN 978-2-7089-8244-4), p. 158 (2000 (ISBN 2-70898-244-3)).
  3. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 219-220. (lire en ligne).
  4. Louis-Étienne Piccard, L'abbaye d'Entremont, vol. IX, Thonon-les-Bains, Académie chablaisienne, coll. « Mémoires et documents », , 214 p. (ISBN 2-7171-0159-4, lire en ligne), p. 99-101
  5. Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p..
  6. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 350.
  7. André Ravier, Présence de saint François de Sales à Annecy, J. Le Doaré, 1970, p.1588.
  8. Albin Bastard-Rosset et Michel Lefort, Les riches heures de l'abbaye d'Entremont, Association pour la sauvegarde du Patrimoine d'Entremont (réimpr. 1994) (1re éd. 1983), 36 p., p. 16.
  9. Jean Prieur, Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN 978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 111.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.