Galland Semerand

Galland Sémerand a grandi à Port-au-Prince. Étudiant en architecture de 1976 à 1979 à l'Institut Richard Leconte. Il est très vite attiré par l'histoire et le style gingerbread érigées à Port-au-Prince à la fin du XIX^e et au début du XX^e siècle[2]. Bien qu'autodidacte, il étudia une année à l'académie des Beaux Arts en France en 1980[3]. Il étudie les livres des peintres étrangers.

En 1984, l'artiste a été découvert lors d'une exposition organisée à l'occasion de la visite du Pape Jean-Paul II en Haïti[4]. Il a également participé à l'exposition internationale sur la paix à Paris (France) en 1985. En 1992, une de ses peintures, intitulée La découverte d'Haïti par Christophe Colomb, a été publiée dans le célèbre magazine allemand Stern, pour laquelle il a remporté un prix. De 1992 à 1994, ses œuvres ont été exposées en Haïti et en Floride, ce qui a augmenté leur popularité. En 1997, il a remporté le prix d'un concours d'art organisé par la compagnie de téléphone TELECO, ce qui a renforcé sa reconnaissance internationale.

Bien qu'il soit rattaché à la Galerie d'art Nader[5], l'artiste tient à son indépendance et vend ses œuvres depuis son domicile.

Les peintures de Galland Sémerand ont été sélectionnées pour figurer sur les timbres haïtiens et sont exposées de manière permanente à "Expressions Galerie d'Art à Port-au-Prince"[6].

À la suite du séisme du 12 janvier 2010, l'artiste a créé un triptyque émouvant exposé actuellement en Haïti[7].

Certaines critiques ont trouvé des similitudes entre ses œuvres et celles du peintre Watteau ou des paysagistes Flamands[8].

L'artiste décrit sa méthode de travail en ces termes[1] :

« Je suis toujours en recherche. J'aime la couleur, la lumière des couchers de soleils. J'observe la nature et les changements de ses tonalités au fil des heures. J'essaie de les rendre sur la toile. Je travaille surtout des ciels, tantôt roses ou bleutés, tantôt cuivres, toujours nuancés. »

— Galland Semerand