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Galerie d'Orléans

La galerie d'Orléans est une voie située dans le quartier du Palais-Royal du 1er arrondissement de Paris, en France.

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Galerie d'Orléans
Voir la photo.
La galerie d'Orléans dans son aspect actuel.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Palais-Royal
DĂ©but PĂ©ristyle de Valois
Fin PĂ©ristyle de Montpensier
Morphologie
Longueur 66 m
Largeur 21,8 m
GĂ©ocodification
Ville de Paris 6858
DGI 6934
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Galerie d'Orléans
GĂ©olocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Galerie d'Orléans
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Situation et accès

Il s'agit en réalité de l'une des cours que comporte le Palais-Royal, après avoir été pendant un siècle l'une de ses galeries.

Elle est encadrée par la galerie du Jardin au nord, la galerie des Proues à l'est, la galerie de la Cour-d'Honneur au sud et la galerie de Chartres à l'ouest[1].

Origine du nom

Elle porte le nom du duc d'Orléans, qui régna ensuite sous le nom de Louis-Philippe, qui commanda les travaux de cette galerie.

Historique

La galerie de Bois (ou camp des Tartares)

Lorsque le Palais-Royal est loti, le quatrième côté du quadrilatère devait être fermé par une dernière aile séparant la cour du palais des jardins. Mais les crédits manquent et le projet est reporté.

En 1786, est construit provisoirement un vaste hangar de planches de 2 250 m2. Cet ancĂŞtre des passages couverts est composĂ©e de deux galeries bordĂ©es de quatre rangĂ©es de boutiques. Les galeries sont Ă©clairĂ©es des fenĂŞtres ouvertes sous le dĂ©bord de la toiture.

Elle est nommée galerie de Bois ou camp des Tartares[2].

La galerie d'Orléans, passage couvert

Cette voie a été établie entre 1829 et 1831 en remplacement de la galerie de bois. Elle est construite par les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine.

Elle prĂ©sentait cĂ´tĂ© cour et cĂ´tĂ© jardin une ordonnance uniforme de colonnes doriques supportant une plate-bande horizontale, formant ainsi deux promenades couvertes. La partie centrale Ă©tait occupĂ©e par une verrière combinant le fer et le verre d'une longueur de 70 m pour une portĂ©e de 8,50 m. Les quarante nouvelles boutiques avaient une vitrine sur le passage et une ouvrant sur l'extĂ©rieur. C’était la plus large et la plus lumineuse des galeries commerciales de l’époque.

  • Construction de la galerie d'OrlĂ©ans (1829).
    Construction de la galerie d'Orléans (1829).
  • La galerie en 1840
    La galerie en 1840

La galerie d'Orléans, cour

Vers 1900, l'Office central des Colonies s'installe dans la galerie d’Orléans sans la modifier.

La verrière qui la recouvrait fut enlevée en 1935 et lui donne désormais l'aspect d'une cour.

En 1985, sont installées les fontaines de Pol Bury.

En 2012, en raison d'importants travaux dans le bâtiment de la Comédie-Française et dans la salle Richelieu, une structure temporaire baptisée « théâtre Éphémère » est insérée dans la galerie d'Orléans. Il s'agit d'un théâtre de bois de 750 places conçu par Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques[3]. Inauguré le , il est resté en activité jusqu'en .

Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re Ă©d. 1960), 1 476 p., 2 vol. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117) p. 202.
  2. « L'histoire du Palais-Royal », sur BNF - Passerelles (consulté le ).
  3. « Structure bois pour le théâtre éphémère de la Comédie-Française », Le Moniteur, 10 janvier 2012.

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