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Gala alternatif de la musique indépendante du Québec

Le Gala de la musique indépendante du Québec (GAMIQ) est un événement annuel qui récompense les artistes émergents de la scène musicale québécoise.

Gala alternatif de la musique indépendante du Québec
Description Récompense musicale
Organisateur Association de la musique indépendante du Québec
Pays Québec
Date de création 2006
Site officiel https://galagamiq.com/

Histoire

La naissance du gala alternatif de la musique indépendante du Québec (GAMIQ) est annoncée en mars 2006 alors que le gala initiative musicale internationale de Montréal (MIMI), dédié depuis 10 ans à la scène locale, est repoussé au mois de décembre par ses organisateurs[1]. Le GAMIQ est créé par Patrice Caron, ancien rédacteur en chef du magazine musical Bang Bang[2] - [3].

Le Spectrum de Montréal accueille la première édition du gala en . À cette occasion, le choix des artistes nommés et des lauréats est déterminé par les votes du public[4].

La 3e édition a lieu en . La soirée, qui se tient au théâtre Corona de Montréal, est animée par l'acteur Rémi-Pierre Paquin. La presse critique le choix des artistes nommés. Le groupe Karkwa, déjà récompensé par un prix Félix au gala de l'ADISQ en 2006, remporte trois trophées lors du gala alternatif. Olivier Robillard Laveaux, dans le magazine culturel Voir, s'interroge au sujet du GAMIQ : « Ne devrait-il pas mettre l'accent sur des artistes absents du grand gala de l'ADISQ ? »[5].

En 2009, la cérémonie est organisée au Club Soda. 60 artistes francophones et anglophones concourent dans 17 catégories. Ils sont départagés par un jury de professionnels issus de l'industrie de la musique et par le public, dont le vote représente 50 % du résultat final[6]. Le groupe Patrick Watson est le seul à recevoir plus d'un trophée. Ils sont récompensés dans cinq catégories. Durant la soirée, un hommage est rendu au musicien et militant québécois Jean-Robert Bisaillon[7].

En 2010, les critères d’éligilité sont revus par les organisateurs afin de répondre aux critiques adressées au GAMIQ lors des éditions précédentes[8]. Le règlement écarte les groupes déjà distingués lors du gala de l'ADISQ afin de mieux différencier la cérémonie. Le GAMIQ se recentre sur les artistes émergents. Patrice Caron affirme : « On ne veut pas jouer dans les plates-bandes de l'ADISQ. On n'est pas en compétition ; on est complémentaire. » Le gala se tient le et est présenté par Réjean Laplanche de la chaîne de télévision musicale québécoise MusiquePlus[8]. Bernard Adamus est récompensé par quatre prix durant la soirée, qui se déroule au studio du musée Juste pour rire[9] - [10].

La 6e édition se tient en , deux semaines après le gala de l'ADISQ. La cérémonie, durant laquelle 19 trophées sont décernés, a lieu au Théâtre Plaza et est animée par Réjean Laplanche. Les lauréats sont choisis par un jury professionnel composé de journalistes et de programmateurs. Le public peut se prononcer sur le site du GAMIQ dans cinq catégories, où son vote représente 50 % du vote final. Les organisateurs mettent en pratique un nouveau règlement écartant les artistes ayant placé un titre dans le top 50 BDS francophone ou anglophone, ou ayant déjà été nommés par l'ADISQ dans les catégories « interprète de l'année » ou « groupe de l'année »[11] - [12]. Parmi les artistes de la scène musicale québécoise récompensés figurent le groupe Galaxie et le collectif hip-hop Alaclair Ensemble, ainsi que le chanteur Jimmy Hunt[13] - [14].

En 2012, le gala est animé par le musicien Dominique Lebeau[15]. Plus de 70 artistes francophones et anglophones sont en lice dans 18 catégories. Le jury est composé de 100 professionnels, journalistes et programmateurs. Le règlement évolue de nouveau, écartant les artistes dont l'album a figuré dans le top 50 des ventes au Québec. Selon le directeur du scrutin : « S'ils ont atteint un certain statut, on pense que d'autres cérémonies de prix peuvent prendre le relais. »[16].

Références

  1. Olivier Robillard Laveaux, « On tire sur le MIMI, Retour Montréal-Underground, Francouvertes, NulSiDécouvert », Voir,
  2. (en) Jamie O'Meara, « Babylon, P.Q.: Cleveland on the St-Laurent… not », Hour,
  3. Olivier Robillard Laveaux, « Et le gala gagnant est… », Voir,
  4. Philippe Renault, « Un doublé pour Malajube », Le Journal de Montréal,
  5. Olivier Robillard Laveaux, « Chronique scène locale : Retour GAMIQ », Voir,
  6. Philippe Renaud, « Beast et Patrick Watson en tête des prix GAMIQ », La Presse,
  7. Marc-André Lemieux, « Patrick Watson règne en maître au GAMIQ », Métro,
  8. Marc-André Lemieux, « Refonte du GAMIQ », Métro,
  9. Philippe Renaud, « Le GAMIQ consacre Bernard Adamus », La Presse,
  10. Marc-André Lemieux, « Bernard Adamus domine le GAMIQ », Métro,
  11. « Le GAMIQ dévoile les nominations de sa 6e édition », Voir,
  12. Émilie Côté, « Le GAMIQ: la soirée de Galaxie et Jimmy Hunt », La Presse,
  13. Olivier Lalande, « Le GAMIQ a trouvé la formule gagnante pour sa sixième édition », Nightlife.ca,
  14. Philippe Papineau, « GAMIQ 2011 - Quatre prix pour Galaxie », Le Devoir,
  15. « GAMIQ: la scène locale couronne ses champions », Nightlife.ca,
  16. Émilie Côté, « Lisa LeBlanc et Alaclair Ensemble dominent les nominations du GAMIQ », La Presse,

Lien externe

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