Accueil🇫🇷Chercher

Gabriel Aïvazovski

Gabriel Aïvazovski, né Alexandre Aïvazian le à Théodosie et mort le ou 1880 à Tbilissi, est un évêque et homme de lettres arménien.

Gabriel Aïvazovski
Portrait de Gabriel Aïvazovski par son frère Ivan Aïvazovski (1883)
Fonctions
Rédacteur en chef
Maciats Aghavni
-
Directeur
Lycée Murat Rafaelian (d)
-
Rédacteur en chef
Pazmaveb (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Église Saint-Georges de Tbilissi (en)
Nom dans la langue maternelle
Գաբրիէլ Այվազեան
Nom de naissance
Ալեքսանդր Այվազյան
Nationalités
italienne (à partir du )
française
russe
Domicile
Empire russe (à partir de )
Formation
San Lazzaro degli Armeni (à partir de )
Activités
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
École arménienne Khalibov (d) (-)
École Aïkazian (d) (à partir de )
Maciats Aghavni (-)
École Mouradian (d) (-)
Pazmaveb (en) (-)
Lycée Murat Rafaelian (d) (-)
Nom en religion
Գաբրիել
Ordre religieux

Biographie

Débuts à Théodosie et formation à San Lazzaro degli Armeni

Gabriel Aïvazovski naît Alexandre Aïvazian le à Théodosie. Frère aîné du peintre Ivan Aïvazovski, il naît dans une famille de marchands arméniens de l'Empire russe.

Il commence son éducation à l'école paroissiale arménienne locale, et l'abbé Minas le prend sous son aile[1]. Il l'envoie en 1826 à San Lazzaro degli Armeni auprès des moines mekhitaristes arméniens et, à 18 ans, le jeune Alexandre rentre dans les ordres et reçoit le nom en religion de Gabriel[1].

En 1834, Gabriel est élevé au rang de vartabed, ce qui correspond à un moine supérieur[1].

Gabriel maîtrise de nombreuses langues, dont l'arménien, le russe, l'italien, le français, l'anglais, l'allemand, l'hébreu, le grec ancien, le latin, l'arabe et le persan[1]. La langue principale qu'il utilise est le krapar, l'arménien classique[1]. Cette maîtrise linguistique fait qu'il enseigne les langues, ainsi que la théologie et la philosophie, au sein du monastère[1].

En 1836, il publie son Histoire concise de la Russie (en arménien), suivie en 1841 de son Histoire de l'Empire ottoman. Il travaille aussi à l'élaboration du dictionnaire Auhera.

En 1843, Gabriel Aïvazovski fonde la revue historique et philologique Pazmaveb (Բազմավէպ, littéralement « érudit »)[2] - [1], qu'il dirige jusqu'en 1848.

Installation à Paris

En 1848, sur la suggestion des autorités pontificales, Gabriel Aïvazovski s'installe à Paris où il est nommé directeur du collège arménien Samuel Moorat[1]. Face aux pressions reçues de la part du Vatican, il finit par renoncer au catholicisme et réintègre l’Église apostolique arménienne[1].

En 1855, il fonde la revue Maciats Aghavni, publiée à Paris jusqu'en 1858.

Retour dans l'Empire russe

Gabriel Aïvazovski rentre dans l'Empire russe, vraisemblablement en 1859, et y reprend la publication de sa revue entre 1860 et 1865 à Théodosie.

Il est nommé évêque du diocèse arménien de Bessarabie et de Nakhitchevan-sur-le-Don[1]. Là, il se lie d'amitié avec le maire et mécène Haroutioun Khalibian (Artemius Khalibov)[1].

Il fonde aussi une école en 1858 à Théodosie, qui finit par fermer par manque de financements[1].

En 1872, il est invité au Saint-Siège d'Etchmiadzin, où il est fait évêque (puis plus tard archevêque) et nommé principal du Séminaire théologique Gevorkian[1]. Plusieurs années plus tard, il est nommé à la tête du diocèse arménien de Géorgie[1].

Gabriel Aïvazovski meurt le ou 1880 et est enterré à Tbilissi.

Publications

  • (hy) Յամառօտ պատմութիւն ռուսաց [« Histoire concise de la Russie »], Venise-Saint Lazarre, , 463 p. (lire en ligne)
  • (hy) Պատմութիւն օսմանեան պետութեան [« Histoire de l'Empire ottoman »], Venise-Saint Lazarre,

Notes et références

  1. (en) Shahen Khachatrian, « The Aivazovsky brothers », The Tretyakov Gallery Magazine, (lire en ligne)
  2. (hy) « Բազմավէպ ։ Օրագիր բնական, տնտեսական եւ բանասիրական գիտելեաց », sur tert.nla.am (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.