GE Healthcare
GE Healthcare est une entreprise américaine du secteur médical, implantée dans plus de 100 pays[1]. L'entreprise fabrique et distribue notamment des outils d'imagerie servant au diagnostic médical.
GE Healthcare | |
Création | |
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Forme juridique | Société anonyme avec appel public à l'épargne |
Siège social | Little Chalfont Royaume-Uni |
Actionnaires | General Electric |
Activité | Soins de santé, électronique, activités de fabrication et medical device industry (d) |
Produits | Tomographie par émission de positons |
Société mère | General Electric |
Filiales | GE Medical Systems Global Technology (d) GE Healthcare (Netherlands) (d) GE Healthcare (India) (d) GE Healthcare (Austria) (d) GE Healthcare (d) GE Healthcare Japan (d) |
Site web | www.gehealthcare.com |
Histoire
GE Healthcare a été fondée à New York et siège à Chicago. C'est une filiale de General Electric jusqu'en 2023. En 2019 elle affiche un chiffre d'affaires de 20 milliards d'euros[1].
En janvier 2023, GE Healthcare devient indépendant de General Electric par une introduction en bourse. Elle compte à ce moment-là 51 000 employés pour 18 milliards de chiffres d'affaires[2].
Direction
Son président-directeur général aux États-Unis est Peter Arduini depuis 2022[1].
GE Healthcare France
Cette filiale a été créée le 1er janvier 1969. Elle est immatriculée 303 215 123, à Velizy Villacoublay et est dirigée par Claude Cochard.
2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
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Chiffre d'affaires en milliers d'euros | 72 652 | 70 391 | 77 984 | 82 559 | 78 227 |
Résultat net en milliers d'euros | 984 | 664 | 1 548 | 833 | 1 909 |
Effectif moyen annuel | 65 | 62 | 62 | 62 | 65 |
Critiques
Agents de contraste à base de gadolinium
En 1994, la firme ignora l'avis de ses experts sécurité de restreindre l'utilisation de son produit de contraste pour l'IRM Omniscan[4] et essaya de cacher les preuves de son risque pour la santé en demandant à ses chercheurs de "détruire les données", comme révélé lors d'un procès opposé aux consommateurs[5] handicapés dues à son accumulation dans plusieurs organes.
En 2009, GE Healthcare a poursuivi en diffamation un radiologiste de l'Hospital de l'Université de Copenhague qui avait lié l'utilisation d'Omniscan avec la fibrose néphrogénique systémique après que 20 de ses patients (dont un mourut) en ont été affectés par son administration[6].
En 2017, GE Healthcare s'opposa à la suspension de l'utilisation de l'Omniscan (avec d'autres agents linéaires) par l'EMA, malgré des preuves de la haute cytotoxicité du gadodiamide[7] et sa propension à se dissocier après rétention dans les tissus.
Dans une étude datant de 2020, leur autre agent pour IRM Clariscan a été retenu davantage dans le cerveau, cervelet, rein et foie de rats que ceux injectés Dotarem[8], son médicament original. Bien que les auteurs ne fournissent pas de raison éventuelle, les différences dans le processus de chélation des ions gadoliniums (le processus de Guerbet étant breveté) ou une assurance qualité pourraient être des causes d'augmentation de la rétention in vivo.
Références
- World Intellectual Property Organization, INSEAD, Cornell University, Global Innovation Index 2019: Creating Healthy Lives — The Future of Medical Innovation, WIPO, (ISBN 9791095870142, lire en ligne)
- Myriam Chauvot et Véronique Le Billon, « GE HealthCare : le poids lourd des équipements médicaux débute en Bourse » , sur Les Echos,
- « GE Healthcare France : bilans 2016 à 2018 », sur www.verif.com (consulté le )
- Jeff Gerth, « GE’s Own Safety Team Urged Company to Restrict MRI Drug », sur ProPublica (consulté le )
- Jeff Gerth, « 'Burn the Data': Did a Company Try to Hide Risks of MRI Dye Omniscan? », sur ProPublica (consulté le )
- (en) Jeff Gerth, « GE Suit Hushes Scientist Critical of Omniscan », sur ProPublica (consulté le )
- Danielle V. Bower, Johannes K. Richter, Hendrik von Tengg-Kobligk, Johannes T. Heverhagen et Val M. Runge, « Gadolinium-Based MRI Contrast Agents Induce Mitochondrial Toxicity and Cell Death in Human Neurons, and Toxicity Increases With Reduced Kinetic Stability of the Agent », Investigative Radiology, vol. 54, no 8,‎ , p. 453–463 (ISSN 1536-0210, PMID 31265439, DOI 10.1097/RLI.0000000000000567, lire en ligne)
- Simona Bussi, Alessandra Coppo, Roberto Celeste, Antonello Fanizzi, Alberto Fringuello Mingo, Andrea Ferraris, Catherine Botteron, Miles A. Kirchin, Fabio Tedoldi et Federico Maisano, « Macrocyclic MR contrast agents: evaluation of multiple-organ gadolinium retention in healthy rats », Insights into Imaging, vol. 11,‎ (ISSN 1869-4101, PMID 32020385, PMCID 7000570, DOI 10.1186/s13244-019-0824-5, lire en ligne)