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GĂĽnter Hotz

GĂĽnter Hotz (nĂ© le Ă  Rommelhausen, commune de Limeshain) est un pionnier de l'informatique allemande. Il a publiĂ© entre autres des  ouvrages de rĂ©fĂ©rence sur les langages formels, la thĂ©orie des circuits et la thĂ©orie de la complexitĂ©.

GĂĽnter Hotz
Naissance
Rommelhausen
Nationalité Allemand
Domaines Mathématicien, informaticien, professeur d'université
Institutions Université de la Sarre
Directeur de thèse Kurt Reidemeister
Étudiants en thèse Claus-Peter Schnorr, Wolfgang Jacob Paul, Bernd Becker, Otto Spaniol
A influencé Kurt Mehlhorn, Reinhard Wilhelm
Renommé pour Ouvrages de référence sur les langages formels, la théorie des circuits et la théorie de la complexité. Groupe de Hotz, forme normale de Greibach double.
Distinctions Prix Gottfried Wilhelm Leibniz (1987)
Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (1988)
MĂ©daille Konrad-Zuse (1999)
Docteur honoris causa de l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main, de l'université technique de Darmstadt, de l'université d'État de Tbilissi, de l'université de Paderborn.

Compléments

Biographie

GĂĽnter Hotz obtient en 1952 le baccalaurĂ©at (Abitur) au lycĂ©e de Friedberg (Hessen). Ensuite, il Ă©tudie les mathĂ©matiques et la physique Ă  l'universitĂ© de Francfort-sur-le-Main et Ă  l'universitĂ© de Göttingen. En 1956, il obtient une maĂ®trise en  mathĂ©matiques, et en 1958 un doctorat sous la direction de  Kurt Reidemeister sur un travail intitulĂ© Ăśber zwei Knotendarstellungen[1]. De 1958 Ă  1962, il est ingĂ©nieur de dĂ©veloppement chez Telefunken. En 1962, il obtient une bourse de habilitation de la fondation Fritz-Thyssen. Il travaille alors Ă  l'Institut de mathĂ©matiques appliquĂ©es de l'universitĂ© de la Sarre, oĂą il soutient son habilitation en 1965. Après une courte pĂ©riode d'enseignement Ă  TĂĽbingen, il est nommĂ© en 1969 professeur ordinaire d'informatique Ă  l'universitĂ© de la Sarre Ă  Sarrebruck. Il reste Ă  ce poste jusqu'Ă  son Ă©mĂ©ritat en 2000. 

Günter Hotz a contribué de manière essentielle, en contemporain de Friedrich L. Bauer, à la mise en place de l'informatique comme une science autonome, entre les mathématiques et le génie électrique. Il a été membre fondateur et premier président de la Gesellschaft für Informatik, et a contribué à la création de deux domaines spéciaux de la recherche allemande (les Sonderforschungsbereiche): "Linguistique électronique" et "Circuits". Il a su attirer à Sarrebruck de nombreux jeunes informaticiens, comme Claus-Peter Schnorr (en), Kurt Mehlhorn, Wolfgang Jakob Paul, Reinhard Wilhelm, dont certains sont ses propres élèves et qui ont contribué à faire de cette université un des centres principaux de l'informatique en Allemagne. Lui-même a eu de nombreux élèves (54 thèses) et descendants académiques (614 d'après MathGenealogy[1]).

Depuis 2001, le Verein Freunde der SaarbrĂĽcker Informatik (l'association des amis de l'informatique Ă  Sarrebruck) attribue chaque annĂ©e une mĂ©daille GĂĽnter-Hotz aux trois meilleurs diplĂ´mĂ©s en informatique.

Honneurs et distinctions

Travaux (sélection)

Livres
  • Algorithmische Informationstheorie. Statistische Informationstheorie und Anwendungen auf algorithmische Fragestellungen, Leipzig, B. G. Teubner Verlag, coll. « Teubner-Texte zur Informatik » (no 25), , 143 p. (zbMATH 0908.68056)
  • EinfĂĽhrung in die Informatik, Stuttgart, B. G. Teubner Verlag, coll. « Leitfäden und Monographien der Informatik », , 545 p.
  • - avec Klaus Estenfeld, Formale Sprachen. Eine automatentheoretische EinfĂĽhrung, Mannheim, B.I.-Wissenschaftsverlag, coll. « Informatik » (no 35), , 234 p.
  • Schaltkreistheorie, Berlin, de Gruyter, coll. « de Gruyter Lehrbuch », , 334 p.
  • Informatik : Rechenanlagen. Struktur und Entwurf, Stuttgart, B. G. Teubner, coll. « Leitfäden der angewandten Mathematik und Mechanik » (no 16), , 136 p.
  • — avec Volker Claus, Automatentheorie und formale Sprachen. III : Formale Sprachen., Mannheim, Bibliographisches Institut., coll. « B.I-Hochschulskripten » (no 823a), , 241 p. — rĂ©Ă©dition du livre de 1968/69
  • — avec Franz Bartholomes, Homomorphismen und Reduktionen linearer Sprachen, Berlin, Heidelberg, Springer Berlin Heidelberg, (ISBN 978-3-642-95164-0, OCLC 863929047).
  • Automatentheorie und formale Sprachen. II : Endliche Automaten., Mannheim, Bibliographisches Institut, , 226 p.
  • Automatentheorie und formale Sprachen. I : Turingmaschinen und rekursive Funktionen., Mannheim, Bibliographisches Institut, , 174 p.
Autres travaux
  • « Komplexität als Kriterium in der Theorienbildung Â» (1988)
  • « Algorithmen, Sprachen und Komplexität Â» (1990)
  • « Eine neue Invariante fĂĽr kontextfreie Sprachen », Theoretical Computer Science, vol. 11,‎ , p. 107-116 (lire en ligne) — Introduit ce qui est le « Groupe de Hotz Â»[2].
  • « Normal form transformations of context-free grammars », Acta Cybernetica, vol. 4, no 1,‎ , p. 65-84 — Il dĂ©montre l'existence la forme normale de Greibach double : chaque membre droit de règle commence et finit par une lettre terminale[3].
  • « Der Satz von Chomsky-SchĂĽtzenberger und die schwerste kontextfreie Sprache von S. Greibach », AstĂ©risque, vol. 38-39,‎ , p. 105-115 (MR 445920, zbMATH 0352.68090)

Notes et références

  1. (en) « Günter Hotz », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  2. Christiane Frougny, Jacques Sakarovitch et Erich Valkema, « On the Hotz group of a context-free grammar », Acta Informatica, vol. 18, no 1,‎ , p. 109–115 (DOI 10.1007/BF00625283).
  3. Jean-Michel Autebert, Jean Berstel et Luc Boasson, « Context-Free Languages and Pushdown Automata », dans G. Rozenberg, A. Salomaa (éditeurs), Handbook of Formal Languages, vol. 1 : Word, Language, Grammar, Springer Verlag, (ISBN 978-3-540-60420-4, DOI 10.1007/978-3-642-59136-5, lire en ligne), p. 111-174.

Liens externes

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