GĂ©rard Meister
Gérard Meister, né le dans le 6e arrondissement de Paris et mort le à Amiens[1], est un champion de natation français.
GĂ©rard Meister | |
GĂ©rard Meister en 1912 | |
Informations | |
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Nages | nage libre |
Période active | Années 1900-1918 |
Nationalité | Française |
Naissance | |
Lieu | Paris 6e |
Décès | |
Lieu | Amiens |
Club | Libellule de Paris |
Biographie
Il est membre de l'équipe de France aux Jeux olympiques de 1908 et aux Jeux olympiques d'été de 1912, prenant part aux séries du 100 mètres nage libre.
Il est six fois champion de France du 100 mètres nage libre (en 1907, 1908, 1909, 1910, 1912 et 1913) et détient le record de France de natation messieurs du 100 mètres nage libre de 1909 à 1911 avec un temps de 1 min 15 s. Aux Jeux olympiques de Londres en 1908 il est éliminé dès les séries sur le 100 mètres. Aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912, il est à nouveau éliminé dès les séries sur le 100 mètres et déclare forfait pour le 400 mètres.
Il est le recordman du nombre de victoires dans la Coupe de Noël, course annuelle traversant la Seine au pont Alexandre-III de Paris qu'il remporte huit fois, en 1906, 1908, 1909, 1910, 1912, 1913, 1917 et 1918. En 1906, il est également vainqueur du championnat de Paris, et en de la Traversée de la Seine (devant L'Altieri, au Pont Alexandre III)[2].
En club, il a été licencié à la Libellule de Paris.
Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, Meister est réformé pour de graves blessures dont il reste mutilé, mais parvient à revenir à la natation de haut niveau à force de volonté[3]. Il est titulaire de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[4].
Tirant parti de sa réputation de champion, Meister est le co-auteur d'une méthode de natation :
Références
- Archives en ligne de Paris 6e, année 1889, acte de naissance no 2731, cote V4E 5874, vue 25/31 (avec mention marginale de décès)
- La Vie au grand air, 5 janvier 1907, p.13.
- Le Journal du 26 décembre 1917 sur Gallica : « Champion de France avant la guerre, il part comme caporal dans un régiment d’infanterie. Grièvement blessé à Charleroi il reçoit cinq balles pour son compte, il est alors considéré comme perdu. Mais sa robuste constitution le sauve et, après dix-huit mois d’hôpital, la moitié du pied droit en moins, ce brave poilu, qui ne peut marcher qu’à l’aide d’une canne, veut quand même nager ; il transforme forcément sa nage, s’entraîne et le voilà qui triomphe à nouveau ».
- L’Auto du 26 décembre 1918 sur Gallica.
- L’Auto du 1er septembre 1913 sur Gallica.
Liens externes
- Ressources relatives au sport : .
- Coupe de Noël (Paris - 1906 à 1940).