Friedrich Schmidt-Ott

Friedrich Schmidt-Ott est le fils d'Albrecht Schmidt et d'Emilie Schmidt. Il étudie au lycée royal Guillaume de Berlin de 1866 à 1873 et au lycée Frédéric de Cassel (de) de 1873 à 1878, dont il sort comme Primus Omnium (de). Dès cette époque, il est lié d'amitié avec le prince Guillaume, futur empereur allemand Guillaume II, qui étudie également dans cette école.

Il étudie le droit de 1878 à 1881 à Berlin, Heidelberg, Leipzig et Göttingen, notamment auprès de Heinrich Brunner et Rudolf von Jhering. De 1881 à 1884, il est avocat stagiaire. Pendant cette période, il sert également comme volontaire d'un an (de) dans le bataillon de tirailleurs de la Garde (de) à Berlin. Plus tard, il est officier de réserve dans le 3^e bataillon de chasseurs à pied (de) à Lübben.

Schmidt-Ott entame une carrière au ministère prussien de la Culture en 1888. Il est pendant plusieurs années l'adjoint de Friedrich Althoff. En 1903, il prend la tête du département des arts du ministère ; en 1917, il devient ministre[1].

De 1911 à 1919, Schmidt-Ott est membre des conseils d'administration de tous les instituts qui dépendent de la société Kaiser-Wilhelm ; de 1920 à 1937, Schmidt-Ott est second vice-président de cette société , agissant dans les faits comme vice-président, puis membre honoraire du conseil consultatif[1] - [2].

Fondée le 30 octobre 1920, la Notgemeinschaft der Deutschen Wissenschaft est le fruit d'une initiative des dirigeants de l'académie prussienne des sciences, Fritz Haber, Max Planck, Ernst von Harnack et de Schmidt-Ott. En raison de ses relations avec Schmidt-Ott, le physicien Heinrich Konen (de) est impliqué dans la fondation et l'organisation de l'association et devient l'un des membres de longue date de ses principaux organes directeurs. Les membres de l'association sont toutes les universités allemandes, les facultés polytechniques, les cinq académies scientifiques allemandes et la société Kaiser-Wilhelm. Schmidt-Ott en est le président de 1920 à 1934 :lorsque le ministre de l'éducation Bernhard Rust met fin à ses fonctions, il affirme qu'il s'agit d'une ordre personnel d'Adolf Hitler[3] - [1] - [4] - [5] ; Johannes Stark succède à Schmidt-Ott en tant que président.

De 1934 à 1945, Schmidt-Ott préside la fédération des donateurs de l'association qu'il avait contribué à fonder[6].

Après la Seconde Guerre mondiale, Schmidt-Ott devient le président honoraire de la fondation allemande pour la recherche, nouvellement créée.

• 1929 : Médaille Harnack (de) de la Société Kaiser-Wilhelm
• 1930 : Bouclier de l'Aigle de l'Empire allemand (de)
• 1930 : Docteur honoris causa de l'université de Vienne
• 1933 : Membre honoraire de l'académie des sciences Leopoldina
• 1951 : Ordre du mérite de la république fédérale allemande
• 1960 : La Kaiser-Wilhelm-Straße à Berlin-Steglitz prend le nom de Schmidt-Ott-Straße

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• (en)Hentschel, Klaus (Editor) and Ann M. Hentschel (Editorial Assistant and Translator) Physics and National Socialism: An Anthology of Primary Sources (Birkhäuser, 1996)
• (de) Bernhard vom Brocke, « Schmidt-Ott, Friedrich Gustav Adolf Eduard Ludwig », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 23, Berlin, Duncker & Humblot, 2007, p. 165-167 (original numérisé).
• Robert Volz: Reichshandbuch der deutschen Gesellschaft. Das Handbuch der Persönlichkeiten in Wort und Bild. Band 2: L–Z. Deutscher Wirtschaftsverlag, Berlin 1931, (de) « Publications de et sur Friedrich Schmidt-Ott », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB)., S. 1665–1666 (mit Bild).
• Wieland Schmidt (de): Friedrich Schmidt-Ott. In: Aus unserer Schule. Nr. 62, 1957, S. 13–19, auch in: Wieland Schmidt, Konrad Kettig: Kleine Schriften. Festgabe der Universitätsbibliothek der Freien Universität Berlin für Wieland Schmidt zum 65. Geburtstag. Harrasowitz, Wiesbaden 1969, S. 265–272
• Wolfgang Treue (de): Friedrich Schmidt-Ott. In: Wolfgang Treue, Karlfried Gründer (de) (Hrsg.): Berlinische Lebensbilder. Band 3: Wissenschaftspolitik in Berlin. Colloquium-Verlag, Berlin 1987. S. 235–250, (ISBN 3-7678-0707-6)
• Dokumente zur Gründung der Kaiser-Wilhelm-Gesellschaft und der Max-Planck-Gesellschaft zur Förderung der Wissenschaften (Ausstellungskatalog zu einer Ausstellung in der Staatsbibliothek Preußischer Kulturbesitz in Berlin, 1981, Hrsg. Jost Lemmerich), Seite 32.ff
• Bernd Sösemann: Im Zwielicht bürokratischer „Arisierung“. Der Kaiser Friedrich-Museums-Verein in Berlin und seine jüdischen Mitglieder in der NS-Diktatur. Lexxion Verlagsgesellschaft mbH. Berlin 2016, (ISBN 978-3-86965-303-7).
• Sören Flachowsky: Von der Notgemeinschaft zum Reichsforschungsrat. Stuttgart 2008.
• Lothar Mertens (de): „Nur politisch Würdige“. Die DFG-Forschungsförderung Dritten Reich. Berlin 2004.
• Winfried Schulze:Selbstbild und Fremdbild. Friedrich Schmidt-Ott, ein Gestalter des deutschen Wissenschaftssystems. In: Forschung 1 (2005), S. 1–8.
• Volkskundliche Studien, Friedrich Schmidt-Ott zum siebzigsten Geburtstag dargebracht, Hrsg.: Fritz Boehm und John Meier (de), Walter de Gruyter & Co., Berlin und Leipzig 1930

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