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Fresens

Fresens est une localité de La Grande Béroche et une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.

Fresens
Fresens
Fresens et le lac de Neuchâtel.
Blason de Fresens
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Neuchâtel Neuchâtel
RĂ©gion Littoral
Commune La Grande BĂ©roche
NPA 2027
No OFS 6409
DĂ©mographie
Population
permanente
252 hab. (avant la fusion)
DensitĂ© 159 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 53′ 25″ nord, 6° 44′ 55″ est
Altitude 611 m
Min. 503 m
Max. 682 m
Superficie 1,58 km2
Divers
Langue Français
Localisation
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Fresens
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Fresens
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Fresens
Liens
Site web www.lagrandeberoche.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    Selon l'Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, Fresens mesure 1,58 km2[2]. 9,4 % de cette superficie correspond Ă  des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 83,0 % Ă  des surfaces agricoles, 7,5 % Ă  des surfaces boisĂ©es et 0,0 % Ă  des surfaces improductives.

    La commune est limitrophe de Montalchez, Saint-Aubin-Sauges et Vaumarcus, ainsi que de Mutrux et Provence dans le canton de Vaud.

    Histoire

    Le , Fresens fusionne avec les communes de Bevaix, Saint-Aubin-Sauges, Gorgier, Vaumarcus et Montalchez pour donner naissance Ă  la nouvelle commune de La Grande BĂ©roche.

    DĂ©mographie

    En 1900, la commune comptait 250 habitants.

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Fresens compte 252 habitants fin 2020[1]. Sa densité de population atteint 159 hab./km2.

    Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Fresens entre 1850 et 2014[3] :

    Monuments

    Ancien puits en 2016

    Vieux puits couvert

    Selon un journaliste du début du 20e siècle[4], le village de Fresens était encore pauvre en infrastructures publiques en 1912, ses habitants ne bénéficiant par exemple pas d'eau sous pression. Cet inconvénient a longtemps été compensé par les nombreuses sources et les puits qui desservaient les maisons.

    Au nord du village, il reste un puits circulaire mis sous protection au titre de monument historique, malgré une datation et une origine encore mal connues[5] - [6]. Sa forme et sa toiture en tavillons en font par contre un objet unique. Il a bénéficié de travaux d'entretien à plusieurs reprises, les dernières interventions remontant aux années 1984 et 2016[7].

    Trou des Âmes ou Dolmen démantelé de la Rota

    Le Dolmen démantelé de la Rota

    Le Dolmen démantelé de la Rota, aussi appelé le Trou Des Âmes, se trouve au nord du village, à la hauteur de virage des Coufavres[8] au bord de la route[9]. Il s'agit des restes d'un monument funéraire datant du Néolithique final[8] - [9]

    Les dalles quadrangulaires ont Ă©tĂ© une première fois recensĂ©es en 1940 par un bataillon de l'armĂ©e suisse, qui relevait les monuments mĂ©galithiques de la BĂ©roche suivant l'ordre du GĂ©nĂ©ral Guisan. Ce dernier avait, en 1939, recommandĂ© Ă  l'armĂ©e de protĂ©ger les antiquitĂ©s identifiĂ©es lors des travaux de reconnaissance. Cinq dalles en pierre sont encore visibles aujourd'hui. Quatre d'entre elles font partie d'une clĂ´ture[10] et Ă  quelques mètres d'elles se trouve la cinquième dalle qui mesure environ 1,3 m sur 1,3 m et est perforĂ©e d'un trou ovale de 40 cm sur 26 cm. Ce trou devait se trouver au centre d'un bloc, ce qui suggère que la dalle perforĂ©e ne reprĂ©sente que la moitiĂ© de la dalle d'origine[8].

    Ce genre de dalle perforée se retrouve dans le groupe de dolmens de type Schwörstadt (de), qui consistent en dolmens simples avec une dalle frontale percée (ou dalle-hublot) et sont datés de la fin du IVe millénaire av. J.-C. jusqu'au IIIe millénaire av. J.-C.[8] Une petite sépulture collective a dû se trouver à l'intérieur du dolmen démantelé de la Rota[8].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    4. Anonyme, « Un village original », L'Impartial,‎ , p. 4
    5. Jean Courvoisier, Les monuments d'art et d'histoire du canton de Neuchâtel : Les districts de Neuchâtel et de Boudry, t. 2, Bâle, éditions Birkhäuser, , 476 p. (lire en ligne), p. 441
    6. Bernard Boschung, Annette Combe, Nicole Froidevaux, Daniel Glauser, Anne-Laure Juillerat, Claire Piguet et Christian de Reynier, Les maisons rurales du canton de Neuchâtel, Le Locle, Editions G d'Encre et Société suisse des traditions populaires, coll. « Les maisons rurales de Suisse, n°34 », , 590 p. (ISBN 9-782940-257690), p. 365
    7. M.B., « Cure de jouvence pour le puits couvert de Fresens », Feuille d'Avis de Neuchâtel,‎ , p. 10
    8. Elena Burri-Wyser, Christian Falquet, France Terrier et Sonia Wüthrich, D'un Mégalithe A L'autre: entre Yverdon-Les-Bains VD et Hauterive NE, Yverdon-Les-Bains, Musée d'Yverdon et région, , 84 p. (ISBN 978-2-8399-1052-1), p. 57
    9. « Fresens (NE) », sur archeoplus.ch (consulté le )
    10. Bernard Vauthier, La BĂ©roche. Terre entre Lac et Jura, Saint-Aubin, , p. 19-20
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