Frappe aérienne du 19 février 2023 à Damas
La frappe aérienne du 19 février 2023 à Damas est une attaque aérienne, soupçonnée d'avoir été menée par l'armée de l'air israélienne, ayant visé des sites dans le gouvernorat de Damas, dont un immeuble résidentiel[1]. Cinq morts et quinze blessés ont été signalés, dont certains blessés dans un état grave[2].
Frappe aérienne du 19 février 2023 à Damas | |
Localisation | Gouvernorat de Damas ( Syrie) |
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Cible | Dépôt de munitions |
Date | 0 h 22 (UTC+03:00) |
Morts | 5 |
Blessés | 15 |
Auteurs présumés | Israël |
Contexte
Depuis le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, des événements similaires se sont produits de manière récurrente. En Syrie, il y a une grande présence de troupes iraniennes ainsi que des mandataires comme le Hezbollah et des milices étrangères d'Irak et d'Afghanistan. La frappe a eu lieu dans la même zone où le commandant en chef du Hezbollah, Imad Moughniyah, a été assassiné en 2008[3].
Attaque
Le 18 février, Israël a frappé des cibles à Damas depuis les hauteurs du Golan[4]. Le quartier de Kafr Sousa (en) a été frappé[5] à proximité d'installations iraniennes hautement gardées[6]. Des témoins et des responsables ont déclaré que la frappe avait tué cinq personnes. La frappe a touché un entrepôt utilisé par des combattants iraniens et du Hezbollah[7]. Les bâtiments historiques près de la Citadelle de Damas ont été endommagés, ce qui a été imputé à la frappe. La frappe a endommagé des bâtiments près de la place des Omeyyades (en), où se trouvent plusieurs installations de sécurité[8]. D'autres bâtiments civils ont également été endommagés. 15 civils ont été blessés.
La Syrie a affirmé avoir abattu plusieurs missiles[9]. Une femme a été tuée dans le district de Marzaa, peut-être à cause de munitions anti-aériennes syriennes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, 15 personnes ont été tuées, dont au moins 2 civils[10].
Réactions
Le Hamas a fermement « condamné l'attaque israélienne et son ciblage de quartiers résidentiels de la capitale, Damas »[11]. Le mouvement du Jihad islamique considérait que le bombardement de Damas « révèle les efforts continus d'Israël pour cibler la Syrie et aggraver la tragédie de son peuple qui panse ses blessures après le tremblement de terre dévastateur ».
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « 2023 Damascus airstrike » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Israeli missile strikes building in central Damascus, five dead », sur Yahoo! News,
- (ar) « استشهاد 5 وإصابة 15 جراء عدوان إسرائيلي على نقاط في دمشق ومحيطها بينها أحياء سكنية », sur SANA,
- (en) « Syria says 5 killed, 15 wounded in Israeli strike on Damascus residential area », sur The Times of Israel,
- (en) « Five killed in Israeli strike on Damascus, Syria says », sur BBC News,
- (en) « Deadly air strike on Kafr Sousa suburb of Damascus », sur The Guardian,
- (en) « Israeli missile strikes building in central Damascus, five dead », sur Reuters,
- (en) « More than a dozen killed in Israel's 'deadliest attack' on Syrian capital Damascus », sur France24,
- (en) « Israeli missile strikes on Syrian capital kill five », sur NBC News,
- (en) « Five Killed in Israeli Missile Attack on Syria », sur Tasnim News,
- (en) « Death toll update », sur Observatoire syrien des droits de l'homme,
- (ar) « فصائل فلسطينية تدين القصف الإسرائيلي لدمشق », sur AA,