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Franz von Weyrother

Franz von Weyrother, né en 1755 à Vienne en archiduché d'Autriche et mort le dans cette même ville, est un général autrichien qui combattit, entre autres, Napoléon lors de la bataille d'Austerlitz.

Franz von Weyrother
Naissance
Vienne
DĂ©cès (Ă  51 ans)
Vienne
Origine Monarchie de Habsbourg Monarchie de Habsbourg
Grade Generalmajor
Années de service 1775 – 1806

Biographie

Enfance et premières armes

Né à Vienne en 1755, Franz von Weyrother est le fils d'Adam von Weyrother, lui-même général de cavalerie. Il est d'abord formé à l'académie technique de Vienne, et entre comme cadet, le , au 22e régiment d'infanterie du Feldmarshall Lacy. Protégé de ce dernier, il est fait enseigne le puis sous-lieutenant le . En août de la même année, il est nommé adjudant du GeneralMarshall Wenzel Joseph von Colloredo (en), au service duquel il reste jusqu'en 1783.

Guerre austro-turque

Nommé Oberleutnant le , il est versé le au régiment d'infanterie Archiduc Ferdinand et participe à la guerre contre les Turcs de 1788 à 1790, sous les ordres du Feldmarshall Browne. Il montre de telles qualités de courage, de clairvoyance et d'habileté qu'il est promu capitaine-lieutenant le , puis capitaine le 6 juillet. Il entre au quartier général le où il est attaché au Generalmarshall Andreas Freiherr von Neu (de) (1734-1803), gouverneur de Mayence[1].

Guerres révolutionnaires

Depuis la dernière semaine d'octobre 1794, la place était bloquée par les Français. Durant le siège, Weyrother se dépense sans compter et donne l'exemple aux troupes. De nombreuses attaques sont repoussées durant l'hiver, et il en conduit lui-même de nombreuses, par exemple la prise de Weisenau le 1er décembre ou celle des défenses du Zahlbach. Le , c'est la prise de Hartenberg, au cours de laquelle le courage de Weyrother ne se dément pas. Le général Wartensleben recommande à l'attention du maréchal Clerfayt « cet officier brave et intelligent ». Le , Weyrother est promu major. C'est au cours d'une nouvelle affaire à Weisenau qu'il est blessé à l'épaule gauche. Sa guérison faite, il reste pour une courte durée dans l'armée du Rhin de l'archiduc Charles et, le , il reçoit la récompense de son courage en étant fait chevalier dans l'ordre de Marie-Thérèse.

En septembre 1796 il rejoint l'armée d'Italie de Josef Alvinczy. Il prépare le plan de bataille de Bassano (), où les Français ne peuvent se maintenir sur la Brenta et doivent se replier sur Vérone. Weyrother est alors promu lieutenant-colonel. Durant la campagne de 1799, il est nommé chef de l'état-major de l'armée d'Italie et adjudant-général du général Kray. Il est à Legnano () et Magnano (). Il s'y comporte de si belle manière qu'il est nommé colonel et reçoit le commandement du 7e régiment d'infanterie. Le , après la bataille de Novi, Souvorov le recommande à l'empereur d'Autriche. Le 5 août, il est promu colonel. À ce moment, il doit quitter provisoirement le service pour raisons de santé. Après sa convalescence, il est nommé conseiller militaire du ministre Cobenzl lors des négociations de paix de Lunéville.

Guerres napoléoniennes

La bataille d'Austerlitz, illustration de Makers of the world's history and their grand achievements d'Henry Davenport Northrop (1903).

Quittant l'état-major général, Weyrother est nommé le commandant du régiment d'infanterie Schröder, poste qu'il garde durant toute la période de paix. Le , il est nommé général-major. Lorsque la guerre éclate en 1805, il est nommé, à la demande du général en chef Koutouzov, chef de l'état-major de l'armée alliée[2]. Il remplace à ce poste le général Johann Heinrich von Schmitt, tué à la bataille de Dürenstein[3].

Franz Weyrother ne survit que quelques mois à la défaite d'Austerlitz : il meurt à Vienne, le , âgé de seulement 51 ans.

Notes

  1. Il conservera ce poste jusqu'à sa blessure, le 30 août 1795
  2. (en) David G. Chandler, The Campaigns of Napoleon, New York, Macmillan, , p. 416 et 417.
  3. (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Standards, Colours and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9), p. 213.

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