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Franz Karl Achard

Franz Karl Achard, né le à Berlin et mort le à Kunern (Silésie), est un chimiste prussien. Il développe un concept pour la fabrication du sucre de betterave.

Biographie

Timbre émis par la Deutsche Bundespost en 1992, dans lequel il est représenté avec Marggraf et Scheiber (en) autour d'une betterave.

Fils du théologien Max Guillaume Achard, descendant de réfugiés huguenots originaire du Dauphiné, et de son épouse Marguerite Elisabeth Rouppert, Achard a grandi dans un riche environnement. Son pére, prédicateur à l'église de Friedrichswerder, est décédé alors qu'il n'était âgé que de deux ans ; veuve, sa mère se remaria avec un fabricant des tapisseries. Plusieurs de ses proches parents furent juristes, théologiens et banquiers, dont certains membres de l'Académie royale des sciences de Prusse.

Il étudia la physique et la chimie à Berlin, possiblement en autodidacte. En 1775, à l'âge de 22 ans, il a envoyé une partie de ses travaux scientifiques au roi Frédéric II et obtient un poste à l'Académie des sciences, dans le laboratoire de chimie dirigé par Andreas Sigismund Marggraf. En même temps, il épousa Maria Louisa Kühn, née dans une modeste famille à Francfort-sur-l'Oder. Les proches d'Achard considèrent le mariage comme mésalliance et, de même, le secrétaire permanent de l'Académie Johann Heinrich Samuel Formey lui fait une remontrance, de sorte que le jeune homme a estimé devoir demander la permission auprès du roi (qui l'informe qu'il est libre de se marier à qui il veut, sans nécessiter une autorisation de son souverain). Néanmoins, en 1783 déjà, sa femme réclame le divorce. Achard a commencé une relation amoureuse avec sa belle-fille, dont sont issus deux enfants. Il entretient également une relation avec une employée de maison, dont il eut deux autres enfants illégitimes.

Dès 1792, il gère un domaine agricole à Buchholz au nord de Berlin. S’intéressant au raffinage du sucre à travers son beau-père, il appliqua le premier, en 1796, la découverte du sucre de betterave faite par Andreas Sigismund Marggraf en 1747, et reçut du roi de Prusse le domaine de Kunern en Silésie pour y exploiter en grand la nouvelle industrie[1].

Admis à l’Académie de Berlin, il y devint directeur de la classe de physique[1].

Notes et références

  1. Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « Achard (frédéric-charles) », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 11-12.

Annexes

Bibliographie

  • (de) Hans-Heinrich MĂĽller (et al.), Franz Carl Achard, 1753-1821, Bartens, Berlin, 2002 (ISBN 3-87040-087-0).
  • (de) Alfred Neubauer, « Das sĂĽĂźe Salz, François Charles Achard und der RĂĽbenzucker Â», in Hellersdorfer Heimathefte (Berlin), no 5, 1997.
  • (de) Wilhelm Stieda, Franz Karl Achard und die FrĂĽhzeit der deutschen Zuckerindustrie, S. Hirzel, Leipzig, 1928, 218 p.
  • (de) Hubert Olbrich (de), « Achard, Franz Carl. 200 Jahre RĂĽbenzucker » In: Mitteilungen des Vereins fĂĽr die Geschichte Berlins. In: Jahrbuch des Vereins fĂĽr die Geschichte Berlins, (ISSN 0522-0033), 2002, vol. 2.

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