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Francisco de Paula MartĂ­ Mora

Francisco de Paula MartĂ­, nĂ© le Ă  XĂ tiva (dit alors « San Felipe ») et mort Ă  Lisbonne, est un graveur et stĂ©nographe espagnol, connu comme l’introducteur de la stĂ©nographie en Espagne.

Francisco de Paula MartĂ­ Mora
Autoportrait de Francisco de Paula MartĂ­
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activités

Il avait beaucoup de goĂ»t pour la gravure et on a conservĂ© de lui, plusieurs Ɠuvres qui attestent de son habilitĂ©.

CarriĂšre

Issu d'une famille aisĂ©e, il publia son premier ouvrage de stĂ©nographie espagnole proprement dite Ă  Madrid, en 1803, sous le titre Tachigrafia castellana, o arte de escribir con tanta velocidad como se habla y con la misma claridad que la escritura comĂșn. Tout en ayant donnĂ© Ă  son Ɠuvre un caractĂšre original, MartĂ­ s’était beaucoup inspirĂ© de Taylor et de Jean Coulon de ThĂ©venot. Son premier essai, datĂ© de 1800, Ă©tait aussi une adaptation plus littĂ©rale de Taylor.

En 1804, aprĂšs avoir professĂ© son cours pendant un an, l’auteur y apporta quelques petites modifications telles que, suppression de la voyelle i (sauf dans certains cas), augmentation des terminaisons, reprĂ©sentation des pronoms prĂ©fixes, prĂ©cision des rĂšgles pour certains exemples douteux, etc. Ces rĂ©formes l’obligĂšrent Ă  publier un supplĂ©ment Ă  sa premiĂšre Ă©dition ; le nombre des terminaisons, notamment, fut portĂ© de 14 Ă  18, puis Ă  17.

Portrait de Pedro Menéndez de Avilés
par Francisco de Paula MartĂ­ (1791)[1].

Les trois Ă©ditions suivantes parurent en 1813, 1821 et 1824; elle ne diffĂšrent pour ainsi dire pas les unes des autres. Une de ces Ă©ditions renferme un dessin de la main de MartĂ­, avec des inscriptions en caractĂšres stĂ©nographiques. Ses travaux littĂ©raires et plusieurs Ɠuvres dramatiques lui acquirent une certaine rĂ©putation, mais c’est Ă  la stĂ©nographie qu’il dut de passer Ă  la postĂ©ritĂ©. Ses recherches tachygraphiques lui valurent le titre de membre de la Real Sociedad EconĂłmica Matritense.

En 1808, il publiait aussi Ă  Madrid un traitĂ© sur la « Polygraphie ou Art d’écrire en chiffres de diffĂ©rentes façons » (PoligrafĂ­a; Ăł Arte de escribir en cifra de diferentes modos.), d’aprĂšs plusieurs auteurs anciens, notamment TrithĂšme.

Famille et décÚs

Il eut deux enfants. Son fils, Angel RamĂłn MartĂ­, introduisit en 1820 le systĂšme de son pĂšre au Portugal avec le concours de Pedro Barinaga, qui publia Ă  Naples, en 1828, une adaptation Ă  la langue italienne. RamĂłn MartĂ­ dirigea assez longtemps le « Diario de Sesiones » avec le concours de prĂ©cieux collaborateurs. Il publia aussi une mĂ©thode de stĂ©nographie musicale. La fille de MartĂ­, MarĂ­a, Ă©pousa SebastiĂĄn Eugenio Vela, l’élĂšve prĂ©fĂ©rĂ© de son pĂšre.

D’une santĂ© dĂ©licate, le cĂ©lĂšbre stĂ©nographe mourut Ă  Lisbonne en .

Hommage posthume

Dans le Parque del Retiro à Madrid, on a érigé un monument à sa mémoire, sur lequel on peut lire, sous son buste, A Francisco De Paula Martí Mora, inventor de la taquigrafía española. 1761 - 1827 et sur le fronton, le texte latin de Martial Currant verba licet, manus est velocior illis, nondum lingua suum dextra peregit opus.[2] - [3]

ƒuvres

  • TachigrafĂ­a castellana; Ăł, Arte de escribir con tanta velocidad como se habla y con la misma claridad que la escrĂ­tura comun. Madrid, 1803. (OCLC 38743933)
  • PoligrafĂ­a; Ăł Arte de escribir en cifra de diferentes modos. Arreglado ĂĄ los mĂ©todos de varios autores antiguos y modernos. Madrid, Impr. de Sancha, 1808. (OCLC 28211765)
  • El dia dos de Mayo de 1808, en Madrid: y muerte heroica de Daoiz y velarde. Tragedia en tres actos en verso. Representada por primera vez en el Coliseo del prĂ­ncipe el dia 9 de Julio de 1813. Madrid : Impr. de RepullĂ©s, 1813. (OCLC 19050877)
  • TachigrafĂ­a de la lengua castellana. Barcelona, Impr. de A. Roca, 1816. (OCLC 28211704)
  • TaquigrafĂ­a castellana : notas martinianas, o ́arte de escribir con tanta velocidad como se habla, y con la misma claridad que la escritura comun. Madrid : En la Imprenta Nacional, 1821. (OCLC 20386813)

Notes et références

  1. « Pedro Menéndez de Avilés », Library of Congress, ref. 90716344
  2. Traduction de la citation: « Bien que les paroles courent, la main est plus rapide qu'elles: la langue n'a pas encore fini que la droite a achevĂ© son Ɠuvre. ».
  3. José Luis Ayuso, « Monumento a Francisco de Paula Martí Mora » sur fotoMadrid

Sources

Liens externes

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