Francine Faure

Francine Faure est originaire d'une famille française de la classe moyenne d'Oran[3] - [4] - [5]. Sa grand-mère maternelle, Clara Touboul était d'origine juive berbère[6]. Son père meurt à la première bataille de la Marne en 1914 où est également mort le père de Camus. Son grand-père a construit une partie du port d'Oran. Elle est pianiste spécialiste de la musique de Bach, et enseigne aussi les mathématiques[7] - [8] - [3].

Elle rencontre Camus à Alger, en 1937, et l'épouse à Lyon, le 3 décembre 1940[7] - [9]. Ils repartent ensemble à Oran en janvier 1941 où Francine trouve un emploi d'enseignante suppléant[4].

Bien que Camus soit indifférent sinon hostile au mariage formel et soit de nombreuses fois infidèle à Francine, le couple a des jumeaux, Catherine et Jean Camus, à Paris, en 1945, après la libération de la ville, où Francine a déménagé après la séparation de deux ans d'Albert participant à la résistance française à l'époque.

Francine souffrant de dépression, est hospitalisée. De l'insuline et une thérapie par électrochocs sont à diverses reprises prescrites[7] - [10]. Sa dépression a été mise en partie sur le compte des infidélités conjugales de son mari[7].

Alors qu'il allait annoncer à Francine qu'il la quittait, Camus se tue en janvier 1960 dans un accident de voiture[11]. Elle constitue autour d'elle un comité de quelques personnes chargé de mettre au point la publication d'œuvres posthumes de l'écrivain. Ce comité est formé de Jean-Claude Brisville, Roger Quillot, Paul Viallaneix et Roger Grenier[12].

Sépultures de Francine Faure et Albert Camus.

Elle meurt à son tour le 24 décembre 1979. Elle et Camus sont enterrés ensemble au cimetière de Lourmarin[13].