Francesco Salata
Francesco Salata (, Ossero - , Rome) est un Ă©crivain, historien, diplomate et homme politique italien.
Francesco Salata | |
Francesco Salata. | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur du Royaume | |
– (22 ans, 8 mois et 1 jour) |
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LĂ©gislature | XXVe, XXVIe, XXVIIe, XXVIIIe, XXIXe, XXXe |
Groupe politique | Liberale democratico, ensuite Unione democratica |
Ambassadeur d'Italie en Autriche | |
– (1 an, 2 mois et 20 jours) |
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Président du Conseil | Benito Mussolini |
Gouvernement | Mussolini |
Prédécesseur | Gabriele Preziosi |
Successeur | Pellegrino Chigi |
Biographie | |
Nom de naissance | Francesco Salata |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ossero (Autriche-Hongrie) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Rome (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Salata est un irrédentiste, bien qu'il ait une approche plus légaliste que ses contemporains. Il est aussi plus libéral[1] - [2]. Il est attaqué par les fascistes, bien que, après qu'ils prennent le pouvoir, il soit employé par le gouvernement fasciste et écrit des livres qui soutiennent la politique fasciste[1]. Très friand de son Istrie natale, Salata s'oppose à la slavisation menée par les prêtres croates en Istrie et au Kvarner. Il accuse le clergé slovène et croate d'avoir mené à bien la slavisation de l'Istrie et du Kvarner. Salata soutient l'idée que la Dalmatie, l'Istrie et le Kvarner seraient, historiquement, des terres italiennes[1].
Biographie
Salata développe très tôt ses sentiments irrédentistes et risque d'être expulsé de toutes les écoles de l'empire d'Autriche à cause de cela. En 1925, il part en voyage à Rome et décide de rester pour plaider sa cause pour l'intervention d'Italie dans la Première Guerre mondiale. Il est employé par Giovanni Giolitti dans les négociations menant à la signature du traité de Rapallo en 1920. Les autorités autrichiennes ripostent à son épouse Ilda Mizzan, incarcérée pendant un an avec leur fille. Sa femme meurt quelques années après la fin de la guerre (1922), des suites de son internement[1].
Salata est dans un premier temps contré par les fascistes, qui attaquent même la voiture dans laquelle il voyage avec sa fille, lors d'une visite à Trente. Salata publie alors des livres et des essais qui sont vus favorablement par les fascistes et bien accueillis en Italie, dont L'Italia e la Triplice: secondo i nuovi documenti austro-germanici (1923) et Guglielmo Oberdan secondo gli atti segreti del processo: carteggi diplomatici e altri documenti inediti (1924)[1] - [3].
Salata devient sénateur le 4 décembre 1924, et le restera jusqu'en 1943[4]. En 1934, il est invité à Vienne (où, malgré ses idées irrédentistes, il est toujours tenu en haute estime[5]), pour travailler à la création de la Istituto Italiano di Cultura, dont il devient directeur en 1935. En 1936, il devient ambassadeur d'Italie en Autriche[1].
Salata meurt Ă Rome le 10 mars 1944[1].
Références
- Vanni D'Alessio, « Salata, Francesco » [archive du ], Enciclopedia Italiana (consulté le )
- Antonio ScottĂ , La Conferenza di pace di Parigi fra ieri e domani (1919-1920): atti del Convegno Internazionale di studi, Portogruaro-Bibione, 31 maggio-4 giugno 2000, Rubbettino Editore, (ISBN 978-88-498-0248-1, lire en ligne)
- Giuseppe Stefani, La lirica italiana e l'irredentismo da Goffredo Mameli a Gabriele d'Annunzio, Cappelli, , 69–316 p. (lire en ligne)
- « Salata Francesco » [archive du ], Italian Senate (consulté le )
- (it) [...] fra le personalità italiane che più[...] hanno goduto credito in quel paese [l'Austria], vanno ricordati il consigliere di stato Brocchi[...]e il senatore Francesco Salata», Fulvio Suvich, Memorie (1932-1936), Milano, Rizzoli Editore, 1984, p 80, (ISBN 88-17-33819-2)
Liens externes
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