Francesco Armellini de' Medici
Francesco Armellini de' Medici, né Pantalissi (né le 13 juillet 1470 à Pérouse, en Ombrie et mort à Rome en octobre 1527) est un cardinal italien du XVIe siècle. Son père est commerçant.
Francesco Pantalissi Armellini de' Medici | |
Biographie | |
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Naissance | PĂ©rouse |
Décès | Rome |
Cardinal de l'Église catholique | |
Créé cardinal |
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Titre cardinalice | Cardinal-prĂŞtre de S. Callisto Cardinal-prĂŞtre de S. Maria in Trastevere |
Évêque de l'Église catholique | |
Fonctions épiscopales | Évêque du diocèse de Gerace et Oppido Camerlingue de la Sainte Église Archevêque de Tarente |
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
Biographie
Francesco Pantalissi est protonotaire apostolique, secrétaire du pape Jules II, secrétaire du Collège des cardinaux et clerc à la chambre apostolique. Ses compétences à récolter les impôts lui valent la faveur du pape Léon X, qui le fait adopter dans la famille Médicis. Pantalissi peut dès lors ajouter le nom de Médicis à son propre patronyme.
Le pape Léon X le crée cardinal lors du consistoire du . Le cardinal Armellini est administrateur du diocèse de Gerace et Oppido de 1517 à 1519. Il est nommé légat dans les Marches et en France et intendant des finances du pape. Aremllini est camerlingue de la Sainte Église à partir de 1521, mais n'est pas aimé par le peuple romain en raison des taxes qu'il lève.
Le cardinal Armellini participe au conclave de 1520-1521 lors duquel Adrien VI est élu, et au conclave de 1523 (élection de Clément VII). À partir de 1525 il est archevêque de Tarente et est nommé aussi vice-chancelier de la Sainte-Église. Pendant le sac de Rome (1527), lors de l'assaut des troupes du connétable de Bourbon sur Rome, il se réfugie au château Saint-Ange dans des conditions rocambolesques (les portes du château étant closes, il est hissé au sommet d'une muraille dans un panier tiré par une corde)[1]. Tous ses biens, qui étaient considérables, sont pillés par les troupes impériales.
Le cardinal Armellini est mort en octobre 1527 au château Saint-Ange.
Notes et références
- Voir le récit d'un témoin : Jacques Bonaparte, Le sac de Rome, 1527, trad. par M.L. Bonaparte, Florence, 1830.