Franc comorien
Le franc comorien (code ISO 4217: KMF, symbole local: FC) est la monnaie de l'union des Comores.
Franc comorien Unité monétaire actuelle | |
Pays officiellement utilisateurs |
Comores |
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Banque centrale | Banque centrale des Comores |
Appellation locale | franc comorien Ù۱ÙÙ ÙÙ Ű±Ù |
Symbole local | FC |
Code ISO 4217 | KMF
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Taux de change | 1 EUR = 491.96 KMF (Cours) |
Chronologie | |
Le franc comorien Ă©tait garanti par rapport au franc français Ă un taux de change nominal de 75 FC pour 1 FF. ConformĂ©ment Ă la dĂ©cision du Conseil europĂ©en du , le passage Ă l'euro ne modifie pas les accords signĂ©s entre la France d'une part, l'Union monĂ©taire ouest africaine, les Ătats membres de la Banque des Ătats d'Afrique centrale, et les Comores d'autre part. Ainsi, depuis le le taux de change se dĂ©duit de la paritĂ© entre le franc français et l'euro (1 ⏠= 6,55957 FF) soit 1 ⏠= 491,968 FC (cours variable selon les marchĂ©s). Le franc comorien n'est pas une nouvelle division de l'euro (contrairement au franc français).
Historique du franc comorien
Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, pour pallier lâinsuffisance de petite monnaie et les problĂšmes de communication avec la mĂ©tropole, les piĂšces sont remplacĂ©es par des timbres-poste de 0,05 franc collĂ© sur un carton portant au dos un motif imprimĂ© reprĂ©sentant un chien ou un bĆuf.
Le voit la création de l'Institut d'émission des Comores, en tant qu'agence autonome de la Banque de France. Le , un accord de coopération monétaire est signé entre la France et la république fédérale islamique des Comores garantissant la parité du franc comorien avec le franc français au taux de 1 FF = 50 FC.
Le , la Banque centrale des Comores succĂšde Ă lâInstitut dâĂ©mission des Comores
Le , le franc comorien subit une dévaluation de 33 % (1 FF = 75 FC).
En 1998, dans la perspective de lâUnion monĂ©taire europĂ©enne, le Conseil de lâUnion europĂ©enne a abordĂ© les accords monĂ©taires conclus par la France avec la zone CFA et les Comores et a statuĂ© qu'il Ă©tait peu probable que les accords aient un impact significatif sur la politique monĂ©taire et de taux de change de la zone euro. Sous leurs formes actuelles et dans leurs Ă©tats d'application, il est peu probable que les accords constituent un obstacle au bon fonctionnement de l'union Ă©conomique et monĂ©taire. Rien dans les accords ne peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme impliquant une obligation pour la Banque centrale europĂ©enne (BCE) ou toute banque centrale nationale de soutenir la convertibilitĂ© du franc comorien. Les modifications apportĂ©es aux accords existants n'entraĂźneront aucune obligation de la part de la Banque centrale europĂ©enne ou d'une banque centrale nationale. Le TrĂ©sor français garantira la libre convertibilitĂ© Ă paritĂ© fixe entre l'euro et le franc comorien. Les autoritĂ©s françaises compĂ©tentes tiennent la Commission europĂ©enne, la Banque centrale europĂ©enne et le ComitĂ© Ă©conomique et financier informĂ©es de la mise en Ćuvre des accords et l'informent au prĂ©alable de toute modification de la paritĂ© entre l'euro et le franc comorien. Toute modification de la nature ou de la portĂ©e des accords nĂ©cessiterait l'approbation du Conseil sur la base d'une recommandation de la Commission et de la consultation de la BCE.
Le , le franc comorien est désormais aligné sur la valeur en euros du franc français, mais reste garanti par la Banque de France :
1 ⏠= 491,968 FC : ce taux reste révisable, et n'est garanti à ce taux qu'à hauteur des accords avec la France ; sur les marchés internationaux, le franc comorien peut avoir un taux de change avec l'euro légÚrement différent en fonction des offres et demandes de liquidités.
Son équivalent en Afrique de l'Ouest est le franc CFA (UEMOA), sera remplacé par l'eco, pas avant 2025, prochaine monnaie unique de la CEDEAO.
Billets
- 500 FC (environ 1 euro)
- 1 000 FC (environ 2 euro)
- 2 000 FC (environ 4 euro)
- 5 000 FC (environ 10 euro)
- 10 000 FC (environ 20 euro)
Le , la Banque centrale des Comores a émis de nouvelles coupures de 500, 1000, 2000, 5000, 10 000 francs comoriens. Une bande iridescente verticale est censée rendre plus difficile la contrefaçon.