François de Constantin

Il se forme à l'Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Après des voyages en Norvège et au Liban, il occupe plusieurs emplois dans le graphisme et la publicité, notamment au journal Paris Match ou pour le Club Méditerranée.

Dans les années 60, François de Constantin travaille pour le magazine Elle, sous la direction artistique de Peter Knapp. Il y illustre le "Courrier du Cœur" de Marcelle Ségal[1].

Il est l'inventeur d'Okapus, mascotte du magazine Okapi dans les années 1970.

ll illustre les couvertures des livres de René Barjavel édités en folio par Gallimard[2]. Son dessin est souvent qualifié de faussement naïf[3].

En 1974, il publie avec les Éditions Maeght, un livre illustré intitulé Technocratie[4], puis de nombreuses cartes postales sur le thème du cœur.

Parallèlement à son travail d'illustrateur, François de Constantin crée tout au long de sa vie des aquarelles et encres de Chine. Il choisit ses sujets au hasard de ses promenades et s'arrête aussi bien sur un menu détail plein de vie que devant un paysage immense.

Les principaux thèmes qui se dégagent de son œuvre sont :

• Les fleurs.
• La vie quotidienne : un enfant qui pleure, un oiseau sur le toit, un tracteur à côté du mur ou bien des objets sur la table.
• Les vues de Paris, les vues de sa fenêtre.
• Les saisons, le temps, les feuilles tombées ou la fleur qui renaît.
• Les paysages de Provence.
• Le bord de mer : les rochers, une barque, le sable, la mer.

Quand son ami, le peintre chinois Sanyu - qu'il retrouvait régulièrement à La Coupole - regardait ses dessins, il lui disait : « Tu es le Chinois de France et moi, le Parisien de Chine! »

En effet, d’un seul trait comme les maîtres chinois, il savait rendre la grâce d’une fleur, l’élan d’une tige, et en quelques tâches de bleu, l’immensité de la mer...

En 2013, il fait partie des auteurs auxquelles Alain Lachartre rend hommage dans son livre recueil, Réclames[5]