François Manceau
L'abbé François Manceau, né le 3 floréal an XIII () à Loches et mort le à Tours est un prêtre et érudit français.
Chanoine Cathédrale Saint-Gatien de Tours | |
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Secrétaire (d) Société archéologique de Touraine |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
François Georges Marie Manceau |
Surnom |
abbé Manceau |
Nationalité | |
Activités |
Prêtre catholique (à partir de ), érudit, archéologue |
Membre de | |
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Distinction |
Abbé (en) |
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Chanoine de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, il est en 1840 l'un des membres fondateurs de la Société archéologique de Touraine, dont il devient le secrétaire adjoint.
Biographie
François Georges Marie Manceau naît le 3 floréal an XIII () à Loches. Après des études au séminaire de Tours, il est ordonné prêtre en 1828[1] et devient rapidement chanoine le la cathédrale Saint-Gatien de Tours. Bien qu'il n'ait jamais été en charge d'une paroisse, il est surnommé par tous « l'abbé Manceau »[2].
Rendu populaire par sa très grande implication dans l'appui aux plus démunis, il se consacre aussi aux études historiques, de la cathédrale notamment, et c'est ainsi qu'il est l'un des membres fondateurs de la Société archéologique de Touraine (SAT) et son secrétaire adjoint depuis la fondation de la société jusqu'à sa mort, survenue le à Tours[3] - [4] à l'âge de 49 ans. Il est dans un premier temps inhumé dans le cimetière Saint-Jean-Descous[5] (ou cimetière de l'est) mais, dix-huit mois plus tard, le cimetière est inondé par une crue majeure de la Loire et la décision est prise de le fermer, de relever l'ensemble des tombes et de les transférer dans un ossuaire au nouveau cimetière de La Salle[6]. Son crédit auprès des plus pauvres lui permet, en , de négocier avec les ouvriers du Ripault en grève et qui marchent sur Tours[7].
François Manceau a consacré plusieurs études historiques à la cathédrale de Tours et d'autres monuments religieux tourangeaux, publiées dans les bulletins de la SAT[8] - [9].
Distinctions et hommages
François Manceau est fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur le [10].
La « rue Creuse » où il demeurait au no 2, dans le quartier canonial de Tours derrière la cathédrale, est rebaptisée « rue Manceau » en son honneur le jour-même de sa mort[11] - [12].
Pour en savoir plus
Bibliographie
- Jean-Jacques Bourassé, Notice biographique sur M. l'abbé Manceau, chanoine de l'église métropolitaine de Tours, Tours, Ladevèze, , 6 p. (lire en ligne)
- Jean-François Ladevèze, « Notice nécrologique de M. l'abbé Manceau », mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. VII,‎ , p. 290-293 (ISSN 1153-2521, lire en ligne).
- Pierre Leveel, « Les "grands ancêtres" de la Société Archéologique de Touraine », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XLII,‎ , p. 55-91 (ISSN 1153-2521, lire en ligne).
Lien externe
- Ressource relative aux militaires :
- Le site de la Société archéologique de Touraine
Références
- Bourassé 1856, p. 2.
- Leveel 1990, p. 57.
- Leveel 1990, p. 58.
- Monique Zollinger, « Les présidents et officiers de la SAT (1840-2016) : table pour une étude prosopographique », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. LXII,‎ , p. 157.
- Fraçois de Ladevèze, Obsèques de M. l'abbé Manceau, Tours, Ladevèze, (lire en ligne), p. 8.
- Pierre Leveel, La Touraine disparue, Chambray-lès-Tours, CLD, , 319 p. (ISBN 2-85443-253-3), p. 72-73.
- Jacques Féneant, « Du côté d'hier : la poudrerie du Ripault », Le Magazine de la Touraine, no 15,‎ , p. 26.
- Bourassé 1856, p. 5 et 6.
- Leveel 1990, p. 63.
- « Manceau, François Georges », base Léonore, ministère français de la Culture.
- collectif (ESTEN Sup’Édition), Aux noms de Tours, Monts, éditions incunables 2.0, , 123 p. (ISBN 978-2-9539685-1-4, lire en ligne), p. 21.
- Geneviève Gascuel, Les Noms des rues de Tours, Montreuil-Bellay, CMD, coll. « Découverte », , 288 p. (ISBN 978-2-84477-024-0), p. 180.