François Boulêtreau
François Boulêtreau, né le à Champ-sur-Layon, est un ancien professeur de littérature française et directeur des relations internationales à l'Institut catholique d'études supérieures.
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Biographie
François Boulêtreau a fait ses études supérieures à l’Université catholique de l’Ouest ainsi qu’à Paris-IV Sorbonne et à l’EPHE (Ve et IVe section) où il a suivi les cours et les conférences de Jean Orcibal et de Bruno Neveu. C’est à Paris IV qu’il a soutenu une thèse de 3e cycle, préparée à l’EPHE sous la direction de Jean Orcibal, devant un jury présidé par Jean Mesnard, en .
Nommé assistant de langue et littérature française à l’Université catholique de l'Ouest à Angers en 1970, il sera assistant invité dans le département de langue et littérature française de la section philologie romane de l’Université catholique de Lublin en Pologne (1976-1978)[1]. Il collabore alors avec E. Baranska, Wladyslaw Kwiatkowski (+), et A. Pilorz. En 1980, il est nommé Senior Lecturer dans le département de français de l’Université du Witwatersrand à Johannesburg (Afrique du Sud)[2], alors dirigé par Marie-Joséphine Whitaker-Polakiewicz.
En 1985, il regagne la France et devient directeur du département de lettres de l’Université catholique de l'Ouest (Angers) avant de créer à Rennes l’Institut universitaire Saint-Melaine – devenu l’Institut catholique de Rennes - qu’il dirigera jusqu’en 1993. À cette date il contribue, sous la direction de l’abbé Houard, pédocriminel notoire [3] - [4] - [5], à la fondation de l’Institut Albert le Grand au sein de l’Ircom à Angers. Il en assurera la direction de 1993 à 1999.
En 1999, le directeur général de l’Institut catholique d'études supérieures, M. Hervé Grollier, le charge de lancer un département de sciences politiques et de créer un réseau de relations internationales. Il occupera ce poste jusqu’en , date à laquelle, Hervé Grollier, cofondateur de l’ICES se retire pour une autre mission (?). Il devient alors directeur général de l’Institut catholique d'études supérieures jusqu’à l’expiration de son mandat le . Il est alors nommé pour un an directeur des Relations internationales à l’ICES avant de prendre sa retraite le [1].
À la tête de l’Institut catholique d'études supérieures, il est remplacé par Hervé Magnouloux qui en est le premier Président, conformément aux nouveaux statuts canoniques de l’ICES promulgués par l’évêque de Luçon, Mgr Alain Castet[6].
Travaux universitaires
Il a soutenu une thèse sur les relations franco-polonaises au XVIIe. Il a publié une vingtaine d'articles sur la littérature française du XVIIe et XXe siècle. Il prépare une édition de la correspondance (1646- 1661) de la réformatrice de Port-Royal, Angélique Arnauld avec la reine de Pologne Louise-Marie de Gonzague. Il travaille également à l'édition de documents inédits émanant des milieux français de la cour des rois de Pologne, Ladislas IV et Jean II Casimir notamment, dans la seconde moitié du XVIIe.
Décorations
- Chevalier de l'ordre national du Mérite en 2003[7].
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques en 2007.
- Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 2011[2].
Bibliographie
(non exhaustive)
- Deux inédits relatifs à l’implantation de la Visitation à Varsovie (1649-1654), (Annales de l'ICES), 2011
- À l’occasion du 4e Centenaire de la naissance de Louise- Marie de Gonzague (1611-1667), princesse française et reine de Pologne, (Annales de l'ICES), 2011
Notes et références
- Catholiques en Vendée, n° 15, 1er septembre 2010, p. 32
- L'Echo de l'Ouest, n° 3120, 15 avril 2011, p. 7
- La Lettre de l'ICES, n° 48, juillet 2010, pp. 1 et 8
- La Lettre de l'ICES, n° 36, mars 2004, p. 3