François Borel
François Borel, né le à Neuchâtel (originaire de la même ville et de Couvet) est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste (PSS). Il est député du canton de Neuchâtel au Conseil national de 1981 à 1999.
François Borel | |
Portrait officiel, 2009. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– | |
LĂ©gislature | 51e |
Groupe politique | socialiste (S) |
Prédécesseur | René Felber |
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuchâtel |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti socialiste suisse |
Diplômé de | Université de Neuchâtel |
Profession | Homme politique, enseignant |
Biographie
François Borel est né le à Neuchâtel. Il est originaire de sa ville natale et de Couvet[1]. Il est le fils du divisionnaire Denis Borel et le petit-fils du commandant de corps Jules Borel[2].
Il passe son enfance à Berne, puis étudie les mathématiques à l'Université de Neuchâtel où il obtient également un doctorat en sciences. En 1979, il est enseignant à l'École supérieure de commerce de Neuchâtel, mais en est renvoyé à la suite de sa candidature au Conseil national[2]. Il enseigne ensuite les mathématiques dans un lycée de Neuchâtel[3].
Il est père de deux enfants[2].
Parcours politique
Membre du Parti socialiste suisse, il siège dans les conseils généraux de Corcelles-Cormondrèche, Peseux puis Neuchâtel de 1973 à 1996[3]. Il siège au Grand Conseil du canton de Neuchâtel de 1973 à 1984 et préside le groupe socialiste pendant cinq ans[2].
En 1979, il est candidat au Conseil national. Il n'est pas élu, mais entre au parlement en cours de législature, en 1981, à la suite de la démission de son collègue de parti René Felber[2]. Il siège dans plusieurs commissions. En 1991, il lance une initiative parlementaire qui conduit à un article constitutionnel sur le commerce des armes accepté par le peuple en 1993[4]. En 1995, il est candidat à la présidence du groupe socialiste des Chambres fédérales, mais la conseillère nationale schaffhousoise Ursula Hafner lui est préférée[5]. En 1996 et 1997, il préside la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE)[6]. Il se représente aux élections fédérales de 1999, mais n'est pas réélu et quitte donc le Conseil national le 5 décembre 1999.
Notes références
- « François Borel », sur www.parlament.ch (consulté le )
- Jean-Luc Vautravers, « La tenacité du coureur de fonds : Ces personnalités qui font Neuchâtel (V): François Borel », L'Express,‎ , p. 13 (lire en ligne)
- Christian Georges et Stéphane Sieber, « François Borel, jeune quinquagénaire », L'Impartial,‎ , p. 3 (lire en ligne)
- « François Borel: sur tous les fronts », L'Impartial,‎ , p. 32 (lire en ligne)
- François Nussbaum, « François Borel battu », L'Impartial,‎ , p. 4 (lire en ligne)
- F. N., « François Borel arbitre le débat », L'Impartial,‎ , p. 4 (lire en ligne)
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « François Bauer (Politiker) » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :