François Baboulet
François Baboulet né le à Toulouse et mort le à Paris est un peintre français.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(Ă 96 ans) 13e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Membre de | |
---|---|
Maître | |
Genres artistiques | |
Distinction |
Biographie
Fils de Louis Baboulet, inspecteur général des PTT, et de son épouse née Berthe Passerieu, François Baboulet suit ses études au collège Caousou à Toulouse, entre ensuite à la faculté de droit et de lettres, est admis à l'École des beaux-arts de Toulouse, puis étudie à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'André Devambez (1867-1944)[1] - [2].
Il est comitard au bal des Quat'z'Arts de 1936, 1939, 1946 et 1947. Il sera par la suite secrétaire du comité d'honneur du bal des Quat'z'Arts en 1948[3].
En 1941, de retour à Toulouse, il devient professeur à l'école des beaux-arts de la ville jusqu'en 1945, où il retourne à Paris. Il s'implique dans le milieu artistique de la capitale. Il est membre de la Société de Saint-Jean pour le développement de l'art chrétien et devient président du groupe Trois dimensions à la galerie Durand-Ruel en 1955-1970, président de la commission de la professionnalité (qui permet à un artiste de cotiser à la sécurité sociale en tant qu'artiste-auteur) de la Fondation Nationale des Arts graphiques et plastiques (Fondation des Artistes) dans la section peinture, vice-président de la Maison des artistes, Fondation Salomon de Rothschild, conseiller technique, puis vice-président de la Confédération des travailleurs intellectuels (1968-1998), président d'honneur en 1976 de la Société nationale des beaux-arts[4], vice-président du Salon Comparaisons, sociétaire du Salon des indépendants, membre du jury du Salon d'automne, président-fondateur du Salon Terres latines en 1954. Il reçoit la médaille d'argent de la Ville de Paris le[5]. Ses toiles cherchent à se rapprocher le plus possible de la réalité, souvent en trompe-l’œil[2]. Ses natures mortes, en particulier, rappellent l'art du XVIIIe siècle[2].
Il est nommé en 1973 peintre officiel de la Marine[6]. La Marine nationale l'envoie en mission dans l'archipel Saint-Pierre-et-Miquelon[7].
Membre du comité du Salon du Grenier à sel d'Honfleur en 1998[1], il est président du Salon de la Société nationale des beaux-arts au Carrousel du Louvre en 1999[1], président de l'exposition Marine 2000 à la mairie du 9e arrondissement de Paris[1].
Il meurt le Ă Paris[2].
Le , l'ensemble des œuvres de son atelier est vendu aux enchères à Paris à l'hôtel Drouot par l'étude Beaussant-Lefèvre[8] - [9].
Notes et références
- « Biographie François Baboulet Artiste peintre », sur www.whoswho.fr (consulté le ).
- (en) « François Baboulet », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- « François Baboulet », in Glossaire, sur 4zarts.org.
- VĂ©ronique Dumas, Le peintre symboliste Alphonse Osbert : (1857-1939), CNRS, , 241 p. (lire en ligne), p. 33.
- Mistral toujours vivant, La France Latine, , 248 p. (lire en ligne), p. 236.
- « Liste des peintres depuis 1830 », sur Les Peintres Officiels de la Marine (consulté le )
- « Baboulet-françois », sur peintres-officiels-de-la-marine.com (consulté le )
- « Catalogue de la vente (pdf) », sur catalogue.gazette-drouot.com.
- « Résultats de la vente », sur beaussant-lefevre.com.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative Ă la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « François Baboulet » sur centrepompidou.fr.