François Antoine Cunéo d’Ornano
François Antoine Cunéo d’Ornano, né le à Ajaccio (Corse), mort le à Rome (Italie), est un général français.
François Antoine Cunéo d'Ornano | ||
Naissance | Ajaccio (Corse) |
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Décès | (à 83 ans) Rome (Italie) |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1777 – 1816 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme sous-lieutenant dans le régiment Royal-Corse, et il sert en Bretagne de 1780 à 1785 sous les ordres du comte de Vaux. Il est nommé lieutenant le 28 janvier 1785, et en 1789, il évite au Forez, où il tient garnison les horreurs des excès révolutionnaires.
Il reçoit son brevet de capitaine le , au 27e régiment d’infanterie de ligne, et il est blessé le , à la bataille de Wissembourg, où il est laissé pour mort sur le champ de bataille, ainsi que le , à la bataille de Fleurus.
Il est nommé chef de bataillon le , à la 53e demi-brigade de ligne, et adjudant-général chef de brigade le , à l’armée du Danube. En 1799, il est promu général de brigade provisoire par le général Bernadotte, mais cette promotion ne sera jamais confirmée.
Il est réformé le , en raison de ses très nombreuses blessures, et il est rappelé en activité le , pour prendre les fonctions de commandant d’armes à Antibes. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il est mis à la retraite le , à la suite d’une altercation avec le colonel d’Eyssautier sur les remparts d’Antibes.
Rappelé à l’activité le , lors de la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le 5 novembre 1814, et il est replacé comme commandant d’armes à Antibes le 20 novembre suivant. Le , il ferme les portes de la ville à Napoléon de retour de l’île d'Elbe, et une loi du 15 mars 1815, déclare que la garnison d’Antibes a bien mérité de la patrie.
Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le , et le 16 juin 1815, il est nommé commandant supérieur de la place de Valence et du département de la Drôme. Il est réadmis à la retraite le .
Il rejoint à Rome son frère Nicolas, cardinal in pectore, (Ajaccio 1752 -Rome 1824) où il meurt le .
Il est le grand-père de Gustave Cuneo d'Ornano, député bonapartiste.
Famille
Vieille famille corse d'origine italienne
Titre: Marquis
Armes: Parti : au 1 d'argent à deux lions affrontés de gueules enfonçant un coin de sable dans un bloc du même sur une terrasse de sinople ; au 2 de gueules à la tour donjonnée de trois pièces d'or.
Devise : Sbuco et brucio
Sources
- « La Famille Cuneo d'Ornano (généalogie, biographies, bibliographie), d'après des documents authentiques »
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- L'Investigateur : journal de l'Institut historique, Paris, Institut historique, , p. 161.
- « Cote LH/640/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 76.
- Arthur Chuquet, Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815), volume 1, paris, librairie ancienne Honoré Champion, , p. 340
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 319.