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François-Philippe de Méran

François Philippe, comte de Méran (de) et baron de Brandhofen est né à Graz, en Autriche, le et est décédé à Stainz le . De 1947 à sa mort, il est le chef de la branche comtale de Méran, famille qui descend en ligne morganatique de la Maison de Habsbourg-Lorraine. C’est également un député du Land de Styrie[1] - [2] et une personnalité politique autrichienne.

François-Philippe de Méran
Armes des comtes de Méran.
Biographie
Naissance
Décès
(à 91 ans)
Stainz
Nationalité
Activité
Père
Mère
Ladislaja Maria Karoline Franziska Therese von Lamberg (d)
Conjoint
Wilhelmine Marie Franziska Prinzessin von Auersperg (d) (à partir de )
Enfants
Maria Cäcila Franziska Ladislaja Agnes Gräfin von Meran (d)
Ladislaja Maria Huberta Walpurga Fidelis von Meran (d)
Charlotte Wilhelmine Theresia Anna Maria Gräfin von Meran (d)
Franziska Theresia Johanna Maria Gräfin von Meran (d)
Johann Karl Franz Joseph Konrad Graf von Meran (d)

Famille

François-Philippe de Méran est le fils du comte Jean-Stéphane de Méran et de son épouse, Ladislaja de Lamberg[3].

François-Philippe de Méran est donc un arrière-petit-fils de l’empereur Léopold II d'Autriche et l’aîné des descendants de l’archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782-1859) qui a contracté une union morganatique avec l’aristocrate Anne Plochl.

François-Philippe de Méran est par ailleurs l’oncle maternel du directeur musical Nikolaus Harnoncourt.

En 1923, François-Philippe de Méran épouse Wilhelmine d'Auersperg (1894-1986), fille du prince Édouard Severin d'Auersperg et de son épouse Maria von Schönburg-Hartenstein.

Cinq enfants sont issus de cette union.

Biographie

Pendant la Première Guerre mondiale, François-Philippe combat dans l’armée impériale austro-hongroise en tant que Lieutenant[2]. Au sortir de la Grande Guerre[2], il reprend ses études et obtient un doctorat en droit[4].

Il prend ensuite en charge l’administration des domaines du Schloss Stainz, propriété de sa famille. Il s’investit par ailleurs dans la vie politique autrichienne[2]. Entre 1934 et 1938, François-Philippe est ainsi député du Land de Styrie[1] - [2], président de l’Association forestière styrienne, président (« Obmann ») du comité pour la forêt et la sylviculture de la Chambre et vice-président de la Chambre d’agriculture autrichienne[2].

Après 1945, il devient président (« Obmann ») de l’Association styrienne des propriétaires forestiers et, à partir de 1951, président, puis président d’honneur, de l’Union des chasseurs de Styrie[2]. De 1946 à 1971, il est par ailleurs, président de l’assurance mutuelle de Graz et président du conseil d’administration du Landesmuseum Joanneum[2].

En 1947, le père de François-Philippe meurt et celui-ci accède au rang de chef de famille. Il devient alors fidéicommissaire de Schönna, Stainz et Brandhof[4]. Le , François-Philippe se désiste de son statut de chef de famille en faveur de son fils, Jean-Charles de Méran[4].

En remerciement de son travail pour la Styrie, François-Philippe a été décoré de l’anneau d’honneur du Land[2].

Distinctions

Bibliographie

  • (fr) « Franz Graf von Meran, Freiherr von Brandhofen (1891-1983) » dans Nicolas Enache, La Descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, reine de Hongrie et de Bohême, 1996, édité par L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, p. 256 (ISBN 2-908003-04-X)
  • (fr) « François, Philippe, Jean, comte de Méran (1891) » dans Docteur Michel Dugast Rouillé, Les maisons souveraines de l’Autriche : Babenberg, Habsbourg (Habsbourg-d'Espagne), Habsbourg-Lorraine (Lorraine), Paris, chez l'auteur, MCMLXVII, 1967, p. 259.
  • (de) Peter Wiesflecker, « Die Erben des steirischen Prinzen » dans le Steirische Berichte de janvier-février 2009, p. 23 (ISSN 0039-1042).

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. (de) Familie Meran.
  2. (de) Peter Wiesflecker, « Die Erben des steirischen Prinzen » du Steirische Berichte de janvier-février 2009, p. 23.
  3. Généalogie des Habsbourg-Lorraine
  4. Nicolas Enache, La Descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, reine de Hongrie et de Bohême, 1996, édité par L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, p. 256.
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