François-Louis de Méran
François-Louis Jean-Baptiste, comte de Méran, baron de Brandhofen, né le à Vienne et est décédé le à Opatija (Littoral), est un noble autrichien et l'ancêtre des comtes de Méran (de), une branche morganatique de la maison de Habsbourg-Lorraine. Officier dans l'Armée impériale autrichienne, il fut nommé membre héréditaire de la chambre des seigneurs du Conseil d'Empire en 1861 et Geheimer Rat en 1881[1].
Membre de la chambre des seigneurs d'Autriche (d) | |
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à partir du |
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Décès |
(à 52 ans) Opatija |
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Meran (d) |
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Theresia von Lamberg (d) (à partir de ) |
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Famille
François-Louis de Méran était le fils de l'archiduc Jean-Baptiste d'Autriche (1782–1859), frère cadet de l'empereur François Ier d'Autriche, et de son épouse morganatique Anne Plochl (1804–1885), fille d'un maître de poste, anoblie comtesse de Méran[2]. Il était donc un petit-fils de l'empereur Léopold II et appartenait, en tant que tel, à l'une des branches de la maison de Habsbourg-Lorraine.
Au terme d'un long combat pour la reconnaissance de leur union, ses parents s'étaient mariés le . Ce n'est qu'en 1833 que le mariage a été rendu officiel ; l'année suivante, Anna Plochl a été élévée au rang de baronne. François-Louis est le seul enfant né de l'union. Son père a réussi, avec l'assentiment du chancelier Metternich, de lui conférer le titre de « comte de Méran » le . Sa mère n'a reçu le titre de comtesse que cinq ans plus tard.
Mariage et descendance
François-Louis de Méran épousa en 1862 Thérèse (1836-1913)[2], fille du comte François-Philippe de Lamberg, avec laquelle il eut sept enfants :
- Anne-Marie de Méran (1864-1935), qui épousa, en 1892, Alphonse Stefenelli de Prenterhof et Hohenmau, puis se remaria, en 1896, à Jean de Radey ;
- Marie de Méran (1865-1933) ;
- Jean-Stéphane de Méran (1867-1947) ;
- François Pierre de Méran (1868-1949), qui épousa, en 1902, Marie-Jeanne de Liechtenstein ;
- Caroline de Méran (1870-1944), qui épousa, en 1893, Henri de Doblhoff-Dier ;
- Rodolphe de Méran (1872-1959), comte de Méran, qui épousa, en 1917, Jeanne d'Auersperg ;
- Albert Jean de Méran (1874-1928)[2].
Parmi ses descendants, on retrouve notamment le chef d'orchestre Nikolaus Harnoncourt et l'ancien ministre Karl-Theodor zu Guttenberg.
Distinctions
En 1868, il devint chevalier de l'ordre de la Toison d'or[3].
Liens internes
Bibliographie
- (de) Charlotte Keil-Meran, Franz Meran: Der Sohn im Schatten von Erzherzog Johann, Auflage, 2009 (ISBN 3702012281)
Notes et références
- « The Peerage » (consulté le )
- « Branche des comtes de Méran » (consulté le )
- « The Peerage » (consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :