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François-Marie Coger

François-Marie Coger, né à Paris en 1723 et mort le , est un homme d'Église et homme de lettres français.

François-Marie Coger
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Biographie

Licencié en théologie, Coger fut professeur d’humanités et d’éloquence au collège Mazarin, puis recteur de l’université de Paris.

D’abord connu d’une manière assez avantageuse par quelques pièces de vers latins, sa rĂ©putation ne se serait jamais Ă©tendue au-delĂ  du petit nombre de personnes fĂ©rus de poĂ©sie latine, sans les plaisanteries et les sarcasmes dirigĂ©s contre lui par Voltaire Ă  l’occasion d’une Critique du BĂ©lisaire de Marmontel qu’il avait fait paraitre en 1767. Il avait dĂ©jĂ  publiĂ© une Critique de l’Éloge du dauphin, par Thomas, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, mais celle de BĂ©lisaire, dans laquelle Voltaire et les autres philosophes Ă©taient attaquĂ©s sans mĂ©nagement, lui attira l’inimitiĂ© du patriarche de Ferney, qui l’a fort maltraitĂ©. Ce dernier ne le dĂ©signa plus, dans ses lettres Ă  ses amis, et mĂŞme dans des Ă©crits publics, que sous le nom de « Cage pecus Â», avec diffĂ©rentes Ă©pithètes injurieuses. Coger s’en vengea en proposant, l’annĂ©e de son rectorat, pour sujet du prix d’éloquence latine, celte question : NĂąm magis Deo quĂ m regibus infensa sit isla quod vocalur hodiè philosophia ? oĂą le mot « magis Â», au lieu de « minus Â», forme une Ă©quivoque que Voltaire saisit habilement pour faire rire aux dĂ©pens du recteur, et traduisant le texte par cette phrase : « Cette, qu’on nomme aujourd’hui philosophie, n’est pas plus ennemie de Dieu que des rois Â».

Selon Michaud, es qualités de Coger étaient bien supérieures à ses talents. Il remplit les devoirs de son état avec une exacte probité, se montra plein de zèle pour les progrès de ses élèves, et, bien que peu aisé, en soutint, par ses libéralités, plusieurs qui annoncent des dispositions, mais que leur manque de fortune aurait obligés de renoncer à leurs études[1].

Il a laissé une Oraison funèbre de Louis XV et des poésies latines, publiés séparément depuis 1742 à 1767, et dont la plupart se rattachent à des événements historiques. Le style de ces pièces est pur, mais elles manquent de chaleur et de poésie[1].

Principales publications

  • Examen d’un discours de M. Thomas qui a pour titre Éloge de Louis, dauphin de France, 1766.
  • Examen du BĂ©lisaire de Marmontel, 1767.

 RĂ©fĂ©rences 

  1. Joseph-Francois Michaud et Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. 9, Paris, Michaud frères, (lire en ligne), p. 186.

 Sources 

Liens externes

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