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Fosse n° 6 des mines d'Ostricourt

La fosse no 6 dite Charles Tilloy de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ostricourt. Le puits est commencé en , et la fosse est productive à partir du . Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale, et reconstruite peu après. Des cités, ainsi qu'une église, des écoles et une salle des fêtes, sont construites à proximité de la fosse. Les terrils nos 119 et 120 sont édifiés au nord de la fosse.

Fosse no 6 des mines d'Ostricourt dite Charles Tilloy
La fosse no 6 dans les années 1930.
La fosse no 6 dans les années 1930.
Puits n° 6
Coordonnées 50,464733, 3,028689[BRGM 1]
Début du fonçage 1907
Mise en service
Profondeur 402 mètres
Arrêt 1954 (extraction)
1957 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1957
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Ostricourt
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines d'Ostricourt
Groupe Groupe d'Oignies
Ressources Houille
Concession Ostricourt

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse no 6 des mines d'Ostricourt dite Charles Tilloy
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 6 des mines d'Ostricourt dite Charles Tilloy

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Malgré un record de productivité en 1949, la fosse no 6 est concentrée sur la fosse no 2, et ferme en 1954. Le puits est alors remblayé en , le chevalement détruit en 1966, et une dalle définitive coulée en 1972.

Les terrils nos 119 et 120 sont exploités, une partie des cités est détruite, l'autre est rénovée. Des magasins sont construits sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6.

La fosse

La Compagnie des mines d'Ostricourt entreprend une nouvelle fosse à Ostricourt, près des limites avec Oignies, à 1 260 mètres à l'ouest[note 1] de la fosse no 1.

Fonçage

Le puits no 6 est foncé à partir de , avec un diamètre de 4,10 mètres, le terrain houiller est atteint à 159,75 mètres[A 1]. La fosse porte le nom de Charles Tilloy, administrateur de la compagnie.

Exploitation

L'extraction commence le [A 1]. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale, et reconstruite par la suite.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies[B 1]. La fosse obtient un record de productivité en 1949. En 1954, elle est concentrée sur la fosse no 2. Le puits, de 402 mètres de profondeur, est remblayé en . Le chevalement est abattu en 1966, et une dalle définitive est mise en place en 1972[B 1].

Reconversion

Il ne subsiste rien de la fosse[1]. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2].

  • La fosse après la Grande Guerre
    La fosse après la Grande Guerre
  • Puits no 6, 1907 - 1954.
    Puits no 6, 1907 - 1954.
  • La tête de puits matérialisée no 6.
    La tête de puits matérialisée no 6.
  • Le puits dans son environnement.
    Le puits dans son environnement.
  • Le carreau de fosse.
    Le carreau de fosse.

Les terrils

Deux terrils résultent de l'exploitation de la fosse[3].

Terril no 119, 6 d'Oignies Sud

Le terril no 119.
Le terril no 120.
50° 28′ 00″ N, 3° 01′ 47″ E

Le terril no 119, 6 d'Oignies Sud, situé à Ostricourt, est le terril conique de la fosse no 6. Initialement haut de 72 mètres, il a été exploité, il n'en reste que la base[4].

Terril no 120, 6 d'Oignies Nord

50° 28′ 08″ N, 3° 01′ 46″ E

Le terril no 120, 6 d'Oignies Nord, situé à Ostricourt, est le terril plat de la fosse no 6. Initialement haut de quinze mètres, il a été exploité, il n'en reste que la base[5].

Les cités

Des cités ont été construites à proximité de la fosse, et étendues lors de l'ouverture de la fosse no 7 - 7 bis.

  • Vue aérienne des cités aujourd'hui détruites, en arrière-plan.
    Vue aérienne des cités aujourd'hui détruites, en arrière-plan.
  • Les cités et l'église vues depuis le sommet du terril no 108, 7 d'Oignies.
    Les cités et l'église vues depuis le sommet du terril no 108, 7 d'Oignies.
  • « Cité du Bois Dion » et monogrammes MO (Mines d'Ostricourt).
    « Cité du Bois Dion » et monogrammes MO (Mines d'Ostricourt).
  • Habitation construite en parpaings.
    Habitation construite en parpaings.
  • Habitations groupées par quatre.
    Habitations groupées par quatre.
  • Habitations post-Nationalisation.
    Habitations post-Nationalisation.
  • Habitations post-Nationalisation Camus bas.
    Habitations post-Nationalisation Camus bas.

L'église Saint-Jacques

L'église.
Les écoles.
50° 27′ 44″ N, 3° 01′ 44″ E

Une église a été construite dans les cités de la fosse no 6, celle du centre-ville d'Ostricourt étant trop éloignée.

Les écoles

50° 27′ 52″ N, 3° 01′ 26″ E

Des écoles ont été bâties dans les cités, afin de loger les enfants des ouvriers.

La salle Stanislas

La salle Stanislas.
50° 28′ 07″ N, 3° 01′ 04″ E

La salle Stanislas est située à Oignies, dans les cités de la fosse no 6, près de celles de la fosse no 1. Il s'agit d'une salle des fêtes.

Notes et références

Notes
  1. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 81. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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